15 mars 2006

POUR LA FRANCE D’EN BAS : CHOMAGE , VIE CHERE ET PRECARITE
Les cents jours de M. de Villepin : un Waterloo !
Il s’était donné ce temps pour régler les problèmes de l’emploi. Nous y voilà. Son innovation, le contrat nouvelle embauche (CNE), permet à l’entreprise jusquà 20 salariés de licencier pendant 2 ans sans aucune justification et elle est exonérée de certaines charges. Le MEDEF applaudit et demande l’extension du CNE à toutes les entreprises.
Ces nouveaux “ travailleurs jetables ” augmenteront le nombre des travailleurs pauvres et toucheront particulièrement les jeunes qui pourront de moins en moins élaborer des projets stables.
Supprimant le recours légal contre un licenciement, ce CNE ne respecte même pas la Charte Sociale Européenne (art22) qui, justement, oblige de justifier un licenciement.
On avance à grands pas vers une PRECARITE du travail renforcée par le cynisme de certains qui, licenciant pour délocaliser, osent offrir un emploi à 200€ mensuels en Roumanie, 350€ en Hongrie, 450€ en Tchéquie (on a le cas à Amiens !).
On connaît aussi la sous-traitance en cascades. Les chantiers de l’Atlantique sous-traitent à une entreprise française qui sous-traite à une entreprise polonaise. A chaque étape son bénéfice. En fin de course une main d’œuvre sous payée.
Et comme tout est lié dans le monde de “ la concurrence libre et non faussée ”, voici la ligne aérienne française Agen – Paris adjugée au moins offrant à une société portugaise, AERO CONDOR, qui, faute d’appareil nécessaire sous-traite à une société danoise DAT, laquelle mandate une Cie lituanienne dont l’avion défectueux tombe ne panne, le commandant ne sachant pas le piloter. Bonjour la sécurité. C’était en décembre 2004, M. de Robien ministre des transports d’alors pourrait en témoigner.
Le chômage baisse de 1% en juillet
C’est le pouvoir qui le dit. Il oublie de préciser que cette baisse résulte majoritairement d’une purge des effectifs de l’ANPE et du recrutement d’un grand nombre d’emplois temporaires.
En Picardie, hélas, en un an le taux de chômage s’est accru de 3,6%.
M. Thierry Breton l’avait pourtant bien dit : “ il faut travailler plus ”.

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