28 novembre 2015

Meeting du 30 novembre - Liste des candidats dans la Somme







Liste des candidats dans la Somme

Voter Fabien ROUSSEL et sa liste L'Humain d'abord le 6 décembre prochain, c'est choisir un projet pour bâtir, dans notre régions, une alternative aux politiques d’austérité. C'est se doter d’élu-e-s sur qui pouvoir compter. Les nouvelles Régions vont avoir un rôle déterminant pour le développement économique, les services publics, l’emploi et la formation.

 
Nous voulons, à travers notre liste, que soient redonnés Dignité et Espoir aux Habitants de notre Région, la PICARDIE, de notre Département LA SOMME. Il est en effet décisif de se doter d’élu(e)s qui sauront faire entendre la voix des Picard(e)s et qui n’accepteront pas d’être sacrifié(e)s au profit de LILLE et de sa Métropole.
 

 
Par ailleurs, je veux continuer, sans esprit partisan, à porter la voix de nos nombreux Maires qui sont attachés à l’existence de leur Commune, de leur Département, et ce quelle que soit leur étiquette politique.
 

 
La Place dans la République de chaque Commune est une force considérable pour répondre au plus près des citoyens, à leurs inquiétudes, leurs anxiétés, leurs aspirations, pour éviter un délitement de la Société.
 

 
Il est en effet plus que temps d’arrêter la mise en péril des capacités financières de nos Communes. Soyez donc assuré(e)s que je plaiderai en faveur de ces acteurs du quotidien que sont les Maires sur nos territoires, véritables acteurs de la cohésion sociale.
 

 
Pour ce faire, je propose la création d’antennes décentralisées du Conseil Régional pour être, avec les Conseillers régionaux élus, proche de vous et à votre écoute, et ce sur tout le territoire tant rural qu’urbain.
 

 
Au moment où notre Pays vit l’un des pires évènements de son histoire, priorité doit être donnée à des services publics de proximité renforcés, modernisés, et déployés sur l’ensemble des territoires. L'un des enseignements majeurs des attentats est justement là :  tout le monde salue la qualité des services publics impliqués. Cela montre combien la dépense publique est utile pour des services publics efficaces.
 

 
Cela prouve la pertinence de ce que nous disons depuis longtemps : notre Santé, notre Sécurité n’ont pas de prix.
 

 
Enfin, un des premiers chantiers portera sur la création d’une Banque Publique Régionale pour impulser une véritable politique industrielle dans notre région et développer les services publics de proximité.
 

 
Un tel outil permettra d’injecter 3 milliards d’euros dans notre économie, en recensant les investissements prioritaires des collectivités locales et leurs besoins en emprunt, en proposant un schéma identique pour les PME/TPE afin de favoriser les projets utiles et créateurs d’emplois pour notre Région.
 

 
A quelques jours d’un scrutin important pour notre Belle et Grande Région, je vous appelle à utiliser – même si vous ne partagez pas toutes ses opinions – le bulletin de vote Fabien ROUSSEL le 6 décembre prochain.
 

 
Ainsi, demain, ensemble, dans votre diversité, vous vous doterez d’élu(e)s utiles pour votre quotidien, d’élu(e)s utiles pour le développement et le rayonnement de nos territoires. Loin des petites combines politiciennes qui vous donnent la nausée, je veux, avec une grande détermination et beaucoup d’espoir, relever le défi d’un autre avenir pour notre Région, pour vous toutes et tous qui êtes sa plus grande richesse.
 

 
Nathalie MARCHAND
 
Tête de liste L'Humain d'abord pour le département de la Somme.
 

21 novembre 2015

Non, madame LE PEN n'est pas la bienvenue à AMIENS !



Rassemblement ce lundi 23 novembre à 18h00
devant le Palais de Justice, square Jules Bocquet
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Discussions FN-patronat : des discussions entre riches et puissants.
Le vernis « anti-système » du FN ne tient plus. Ce lundi 23/11, madame Le Pen est reçue par le MEDEF pour un dîner feutré dans la brasserie « Chez Jules », tandis qu’elle sera reçue par le cercle patronal « Ambitions Grand Amiens » le 26/11 prochain au Petit Château de Lamotte Brebière. 
Ce type de rencontre se multiplie partout en France, l’idée étant pour le FN de convaincre le patronat que son programme ne remettra nullement en cause ses privilèges et intérêts de puissants.
En bonne politicienne, madame Le Pen tente depuis quelques années de se présenter pourtant comme le défenseur des salariés et des classes populaires, alors que rien dans son programme ne va en ce sens. Pour séduire le patronat par contre, les cadres du FN ont laissé entendre ces dernières semaines dans les médias qu’ils pourraient allonger le temps de travail à 9h ou encore reculer l’âge légal de la retraite.
De son côté, le patronat commence à envisager sa collaboration avec la millionnaire Le Pen comme une éventualité. Pour lui, il s’agit de s’assurer que le FN ne remette pas en cause un système qui lui assure des dividendes toujours plus importants depuis 20 ans. Pendant que madame Le Pen attise la haine et monte les salariés les uns contre les autres, le droit du travail et les services publics continuent d’être attaqués selon les souhaits du MEDEF. Ceux qui en doutaient doivent savoir maintenant qu’une fois au pouvoir, elle conduirait une politique antisociale. 
Comme il l’a déjà fait dans l’histoire, le patronat organisé semble lorgner vers le choix du pire. Nous – organisations syndicales, politiques et associatives liées au monde du travail – appelons à nous rassembler ce lundi 23/11 en réponse à la venue de madame Le Pen dans notre ville. Nous sommes déterminés à faire obstacle à son programme raciste, liberticide et antisocial partout où nous le pourrons. 
Amiens, le 20 novembre 2015.    


Premiers signataires : CGT, CIP, Ensemble !, EELV,  La Boite Sans Projet, Les Désobéissants, MJCF, PCF, PG, Solidaires, UNEF.

14 novembre 2015

Déclaration de Nathalie MARCHAND – conseillère départementale de la Somme.



Notre pays vient de vivre l’un des pires évènements de son histoire. Moins d’un an après les attentats de janvier dernier, la barbarie terroriste a encore frappé.
C’est hier soir, vendredi 13 novembre 2015, vers 21h30 que des opérations terroristes ont été perpétrées sur le territoire national, dans la capitale.
Plusieurs attaques, de nature différentes, ont entraîné plus de 120 morts et blessés plus de 200 personnes.
Mes premiers mots vont aux victimes et à leurs familles.
Aux blessés à qui je souhaite de se rétablir le plus rapidement possible, pour pouvoir reprendre une vie sereine. Des blessé-e-s à qui je tiens à exprimer ma plus profonde solidarité.
Aux victimes, malheureusement décédées, pour les quelles j’ai une pensée émue et fraternelle, leurs familles à qui je présente mes condoléances les plus sincères.
L’heure est à la responsabilité.
Responsabilité d’accompagner les victimes, responsabilité de rechercher par tous els moyens les coupables et ceux qui auraient pu éventuellement leur venir en aide pour traduire en justice.
Responsabilité d’assurer la protection de notre population.
Adjoint des cadres hospitalier de l’APHP, je salue l’action des forces de l’ordre, des secours, des urgentistes, personnels de santé et agents territoriaux dont la mobilisation a été exemplaire ainsi que la solidarité des habitants qui s’est immédiatement manifestée.
Alors que l’état d’urgence vient d’être décrété par le Gouvernement, le renforcement des moyens de police et de justice est un impératif. L’Etat doit trouver durablement les moyens adaptés pour garantir la sécurité de toutes et de tous.
J’appelle les habitant-e-s de la Somme à ne pas céder à la peur, à se rassembler pour la liberté, la paix, l’égalité et la fraternité.
Nous devons refuser les amalgames et les stigmatisations.
Ensemble, nous devons rejeter fermement la haine et les racismes.
Montrons plus que jamais notre détermination à vivre en homme libre dans une société de justice, de paix, de sécurité, de solidarité.
Enfin, dans ce moment tragique, j’ai décidé d’interrompre toute activité de campagne électorale.

Nathalie MARCHAND

13 novembre 2015

Des régions et une alimentation justes et durables

► L'alimentation est un enjeu économique, social, un enjeu de santé publique, et un enjeu écologique.
► Les liens entre agriculture, alimentation et lutte contre la précarité doivent devenir un axe de réflexion pour les politiques publiques
► Le vote du 6 décembre pour la liste du Front de gauche sera l'occasion de porter des exigences avec les moyens correspondant dans ce domaine aussi

L'alimentation est un enjeu économique, social, un enjeu de santé publique, et un enjeu écologique. L'accès à l'alimentation se caractérise par une inégalité sociale et territoriale très forte. La part du budget consacré à l’alimentation ne cesse de progresser, et plus les ménages sont pauvres, plus cette part est élevée. L'agriculture doit être pensée et appréhendée dans son ensemble : de la juste rémunération des producteurs, en passant par les circuits courts, la relocalisation, le développement de transports durables et l'accès à une alimentation saine pour toutes et tous.

L'accès à une alimentation saine pour toutes et tous

C'est une alimentation respectueuse de l'environnement des producteurs et des consommateurs. Notre modèle agricole, fondé sur la mécanisation, la sélection génétique et les intrants a certes permis une augmentation exceptionnelle des rendements, mais il a surtout permis de dégrader notre terre, de tuer des écosystèmes et d'agresser notre santé.
Une prise de conscience croissante des dangers de l'agriculture industrielle pour les producteurs, les consommateurs et l'environnement d'une manière général, a fait par exemple exploser la demande de produit dits « biologiques ». Mais cette exigence de produits de qualité, répondant à des normes environnementales, au respect des terroirs ou du goût, est aussi l'objet d'une exploitation.
C'est ainsi que le capitalisme vert prospère en faisant des produits biologiques un marqueur social et en entretenant la représentation pour les plus modestes : « le bio, c'est pour les riches ».
Quand nous savons que l’obésité est près de deux fois plus répandue dans les catégories les moins favorisées (16,7 % chez les ouvriers, 16,2 % chez les employés) que dans les catégories plus aisées, il est important d'apporter une réponse publique à toutes et tous sur l'alimentation.

Les circuits-courts

la grande distribution réalise des marges de 30 à 50 % sur les produits frais : ainsi des cerises vendues 5 à 6€ le kg ne rapportent au paysan que 0,90€ qui ne couvrent même pas les charges d'exploitation. Certaines enseignes vont même plus loin en rachetant à vil prix les terres de paysans en faillite pour les exploiter directement avec une main d’œuvre sous-qualifiée et sous-payée.
Pour dénoncer ce fonctionnement injuste pour l'agriculteur comme le consommateur, des  associations et entreprises inscrites dans l'économie sociale et solidaire ont développé une offre alternative à la grande distribution ce que l'on appelle des circuits-courts, c'est à dire, un seul intermédiaire entre le producteur et le consommateur.
► Nous inciterons tous les restaurants collectifs existants sur le périmètre de la Région (lycées, hôpitaux, administrations ou collectivités locales...) à appliquer un cahier des charges d’approvisionnement imposant comme priorité la qualité et le terroir (AOC, AB, labels, savoir faire régionaux, sans OGM...), le bilan carbone des transports et la transparence du prix payé aux producteurs et transformateurs.

Relocaliser la production et la consommation

Relocaliser la production a d’abord un intérêt pour la préservation de l’environnement, car cela permet de réduire l'empreinte carbone quant à l'acheminement des produits de leur lieu de production à leur lieu de distribution. C’est également un intérêt pour l’emploi, car cette disposition permet de favoriser une agriculture qui ne demande qu’à se développer et se diversifier.
► C'est pour cela que nous proposons la création d'aides régionales à l’agriculture pour favoriser l’installation de jeunes agriculteurs, pêcheurs, forestiers mais aussi pour le secteur coopératif, associatif, artisanal de transformation et de commercialisation.
Les liens entre agriculture, alimentation et lutte contre la précarité doivent devenir un axe de réflexion pour les politiques publiques.
Ces liens sont indissociables d'une véritable révolution des modes de production est nécessaire pour passer d’un modèle agricole productiviste à une agriculture agro-écologique, respectueuse de l’environnement et de la santé, contribuant à la lutte contre la pollution et le changement climatique.
Le 6 décembre : Votez Front de gauche !
                          Votez Fabien Roussel !

9 novembre 2015

Le Secours Populaire d'Hénin-Beaumont interdit de marché de Noël par le FN par mesure de rétorsion contre l'opposition !

Nous venons d'apprendre par la présidente du comité d'Hénin-Beaumont du Secours Populaire que cette année, le Secours Populaire n'aurait pas de stand sur le marché de Noël de la ville pour y vendre les objets fabriqués lors des ateliers créatifs au bénéfice de l'association, au motif de la proximité de Mme Fizazi avec l'opposition et pour se venger du fait que l'opposition avait voté contre le budget présenté par le Front national.
Dans un courrier électronique adressé par Christopher Szczurek à Mme Fizazi que la présidente du Secours Populaire nous a transmis, je suis personnellement visé en tant que conseiller municipal PCF. L'adjoint Front national à la vie associative ne cache même pas les motifs de pure vengeance politicienne de sa décision.
Nous nous scandalisons de cette mesure de rétorsion contre une association caritative traitée en ennemie politique, comme le sont déjà plusieurs autres associations.
Ennemi de l'indépendance associative, le FN ne sait gérer une ville que par les menaces et la peur. Le PCF condamne avec fermeté cette attaque de l'extrême droite contre le Secours Populaire qui devrait interpeller tous les démocrates et tous les responsables associatifs de notre ville.

4 novembre 2015

Retraites complémentaires : « un scandale social »

Le 30 octobre un accord a été trouvé entre trois syndicats minoritaires (CFDT, CFTC, CFE-CGC) et le patronat, qui s’en réjouit bruyamment, sur l’avenir des régimes de retraites complémentaires. Il s’agit notamment du système de bonus-malus tant voulu par le patronat. La première pierre pour la retraite à 63 ans est posée.

En effet, le patronat et les syndicats signataires s’entendent sur un mécanisme d’abattements et de bonifications. A partir de 2019, un salarié remplissant les conditions pour toucher sa retraite de base à taux plein (c’est-à-dire âgé de 62 ans et ayant cotisé 41,5 ans pour ceux nés en 1957, par exemple) aura le choix entre plusieurs options. Soit il arrêtera de travailler et sa pension complémentaire sera diminuée de 10 % pendant au moins deux ans; soit il restera sur le marché du travail jusqu’à 63 ans, auquel cas le malus ne s’appliquera pas. S’il prolonge sa carrière d’une, deux ou trois années supplémentaires il toucherait un coup de pouce (de 10 % à 30 %).
Le texte de l’accord prévoit la sous-indexation des pensions, d’un point par rapport à l’inflation (manque pour les retraité-e-s de 2,1 milliards d’euros ), et le décalage dans le temps de la revalorisation annuelle des retraites (coût d’1,3 milliard).
Les économies d’ici à 2020 seront principalement portées par les salarié-e-s et les retraité-e-s. Un financement supplémentaire des régimes complémentaires est prévu à 90% par l’apport des salarié-e-s.

Cet accord se traduira par un recul de l’âge réel de départ en retraite, une augmentation de la durée de cotisation et une baisse du montant de pension perçue.

Oui, cet accord minoritaire est un déni démocratique et un vrai scandale social.

Le PCF demande un départ réel en retraite à taux plein à 60 ans pour toutes et tous, une prise en compte de la pénibilité dans le cadre d’un accord majoritaire et une égalité des montants des pensions femmes et hommes à carrières égales. Ces mesures peuvent être financées notamment grâce à l'égalité des salaires femmes-hommes pour augmenter sensiblement le financement de la protection sociale.
Nous portons le principe d’un régime de retraite à prestation définies et non un système à cotisations définies qui se traduirait par une baisse considérable des pensions.