28 septembre 2011

SARKOZY n'aime pas l'école

Manifestement troublé par l'ampleur de la mobilisation des enseignants du public et du privé pour défendre une école d'avenir et de qualité, le président de la République n'a pu s'empêcher une fois de plus de déverser sa bile sur les fonctionnaires. 
Les ouvriers et les employés ne sont pas dupes quand ils voient leurs enfants s'entasser dans des classes surchargées. 

En 10 ans l'Education Nationale aura perdu 80.000 postes et le rang de la France ne cesse de reculer dans les classements internationaux ! 

Quelques photos de la manif d'hier à Amiens qui ne manquait ni d'humour, ni de participants.














22 septembre 2011

Cérémonie Jean Catelas : dimanche 25 septembre 2011

Après l’allocution  de Colette FINET, Maire de Longueau, les camarades en présence de Jean-Claude Renaux, Claude Chaidron et Gilles Demailly, Maire d'Amiens, se sont recueillis et ont déposé des gerbes sur les tombes de :
Jean CATELAS, des Quatre LEMAIRE, Raymond GOURDAIN, Jean PETIT et la stèle des Martyrs de la Résistance du Quartier Saint-Acheul.

Les cheminots de la Somme et plus particulièrement ceux du dépôt d’Amiens-Longueau, qui ont fourni de nombreux cadres à la CGT et au Parti communiste, ainsi que plusieurs élus (Jean Catelas, député d’Amiens en 1936, Louis Prot, député de la deuxième circonscription d’Amiens et maire de Longueau, arrêté en 1939, déporté en Algérie en 1941 et Paul Dujardin, conseiller général d’Amiens sud-est, arrêté en mai 1942, interné à Châteaubriant) sont et seront largement partie prenante dans la résistance à l’occupation allemande.
Jean Catelas est la figure de proue de cette résistance. Ancien cheminot d’Amiens, membre suppléant du comité central du PCF, élu député d’Amiens en 1936, est déchu de son mandat le 20 février 1940. Il écrit à ses camarades cheminots d'Amiens en octobre 1940 :
 «Accrochez-vous. Restez-y envers et contre tous, pour en refaire contre les traîtres et contre les lâches votre moyen de défense des revendications et de libération des Français»
Arrêté à Paris le 14 mai 1941, il est condamné à mort le 20 septembre 1941 par le «Tribunal d’État» doté de pouvoirs spéciaux, créé spécialement par le gouvernement de Vichy le 9 septembre 1941 : Les charges, bien minces, concernaient essentiellement cette «lettre aux cheminots d’Amiens».Le 22 septembre depuis la Santé, il écrit à son camarade Paul Baheu, cheminot d’Amiens, délégué du personnel, ancien conseiller municipal de Longueau et résistant de la première heure, qu’il fait « gardien de sa mémoire et de son passé » : «A mes amis, je lègue mon passé sans tâche et je leur passe le flambeau». Jean Catelas est guillotiné le 24 septembre 1941 à la prison de la Santé à Paris. 

11 septembre 2011

Quand on est de gauche, on ne transige pas !

Dans sa lettre aux parlementaires, le président de la République plaide en matière de politique européenne pour une alliance "au-delà des intérêts partisans", à une "union sacrée pour la maîtrise des déficits publics".
 
Ces appels vibrants à l'union nationale relayés par des dirigeants du Parti socialiste permettraient, s'ils étaient entendus, d'obtenir la majorité nécessaire à l'adoption par les parlementaires de la "règle d'or".

Pour le Parti communiste français, les choses sont claires : il est hors de question de prêter la main à l’adoption de ce projet injuste, inefficace, contraire à l’intérêt général et à la souveraineté de notre pays.

Nos parlementaires ne voteront pas ce projet que nous combattons avec détermination, avec toutes les forces du Front de gauche et leur candidat commun à l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon.          
   

4 septembre 2011

La dette : une affaire qui rapporte
 
Nous ne sommes pas face à une crise de la dette publique dont l'origine serait le trop plein de dépenses publiques. La crise est celle de la spéculation financière.
Deux exemples :


  • Avant 1974, les États européens pouvaient emprunter directement aux Banques centrales nationales à 0%. C'est maintenant interdit, ils sont contraints d'emprunter sur les marchés financiers aux banques privées. Depuis 1974, la France a payé en intérêts 1200 milliards d'euros,  à comparer avec les 1641 milliards de dette publique actuelle!

  • Les banques privées obtiennent de l'argent auprès de la Banque centrale européenne (BCE) à un taux d'1,5% pour reprêter aux États entre 3 et 15% à la Grèce pour ce qu'ils appellent un sauvetage !