27 décembre 2015

Toute modification constitutionnelle doit se faire dans un processus démocratique

Le Président de la République a lancé la révision constitutionnelle annoncée.
Modifier la Constitution, nos règles de vie démocratique communes n’est pas un geste anodin. Le faire dans ce moment de choc, à la faveur des événements dramatiques que vient de connaître notre peuple, sans le recul nécessaire et sans se dégager des émotions et des peurs suscitées par la situation, voilà une idée qui sent la manipulation et le coup politique.
La proposition rendue publique intègre une vieille revendication de l’extrême droite, celle de la déchéance de nationalité pour les terroristes. Et qu’elle fut reprise également par une partie de la droite n’est absolument pas un gage de qualité républicaine par les temps qui courent.
Le PCF s’opposera farouchement à une disposition qui n’apportera aucune solution face aux problèmes posés (quel terroriste pourrait se soucier de cette menace ?). Cette mesure de vengeance symbolique rétablit une double peine pour les binationaux, constituant ainsi, en droit, deux catégories de citoyens inégaux. Elle insinue également l’idée que les origines étrangères d’un être humain pourraient le rendre plus sujet à devenir un terroriste, ce qui relève de la discrimination.
Cette mesure nous révolte d’autant plus qu’elle est portée par un gouvernement et un Président qui prétendent incarner la gauche et qui ne mènent pas la bataille des idées face à la droite et à l’extrême droite : ils lui cèdent.
Par ailleurs, il n’est nul besoin de banaliser l’état d’urgence en le constitutionnalisant. Sauf à vouloir protéger les citoyens des abus éventuels qu’il pourrait provoquer, renforcer le contrôle démocratique qui doit l’accompagner et limiter les recours possibles à son utilisation.
Enfin, toute modification constitutionnelle ne devrait pouvoir se faire que dans un processus démocratique. Or, aucune consultation sérieuse n’a été menée sur ce sujet, aucun travail citoyen. Ce choix va encore contribuer à désaffilier la République du peuple souverain.
Le PCF pense que la Constitution doit être revue, et même changée. Mais pas pour ça et pas comme ça. Nous appelons à un grand débat citoyen pour refonder la République et lui donner un nouvel élan populaire, afin que les citoyennes et citoyens redeviennent pleinement auteurs de l’avenir.

15 décembre 2015

Pour vivre dignement dans notre région, le combat continue ! - 14 décembre 2015


  (Communiqué après le second tour des élections régionales)

  L’élection régionale est passée. Le gouvernement Hollande-Valls doit maintenant changer de politique !

Tout a été fait pour faire barrage au Front national et nous y avons contribué. Mais, élection après élection, il n’est plus supportable d’en arriver à cette situation, à construire ces digues, ces Fronts Républicains qui bientôt ne serviront plus à rien.

Les Français expriment leur ras le bol depuis plusieurs années ! La responsabilité des politiques menées par Nicolas Sarkozy, François Hollande et leurs gouvernements est donc très lourde. L’impasse économique, sociale, politique et démocratique dans laquelle ils ont enfoncé le pays et notre région se paie très cher. Poursuivre dans cette voie nous conduirait vers de nouveaux désastres et marquerait un grave mépris pour le message adressé par les électeurs. Il est urgent de sortir de l’austérité et des dogmes du libéralisme. Pour notre région, il est urgent de s’unir et de se rassembler pour se faire respecter, obtenir notre dû, répondre aux urgences sociales, économiques et se tourner résolument vers l’avenir.

Nous sommes résolus à poursuivre notre combat pour une région Nord-Pas-de-Calais-Picardie toujours plus belle, rebelle et combative ! Nous défendrons demain, auprès du Conseil Régional, les propositions que nous avons portées durant cette campagne. Les parlementaires, députés, sénateurs du Nord-Pas-de-Calais et de Picardie doivent aussi peser sur les décisions prises à Paris pour faire en sorte que notre Région ne soit plus oubliée de la République. En matière d’emploi, de pauvreté, de santé, d’éducation, nous n’en pouvons plus d’être les lanternes rouges régionales !

Et nous continuerons d’être présents, auprès des salariés, du monde associatif, des élus locaux pour défendre notre région, ses 6 millions d’habitants. L’espoir de bâtir un monde de Paix, sans haine et sans violence, une société de partage des richesses et de solidarité, doit continuer de vivre. Nous croyons toujours dans les valeurs de la gauche, celle qui ne renonce pas et se bat jusqu’au bout. Loin des états-majors parisiens, nous voulons nous rassembler, dans la diversité de nos opinions, pour continuer de faire vivre les valeurs de progrès, de justice sociale et redonner du sens à celles de la République, Liberté, Egalité, Fraternité et Laïcité.

C’est pourquoi nous appelons au rassemblement de tous les progressistes du Nord-Pas-de-Calais et de Picardie, de toutes celles et ceux qui ont cette région dans leur cœur et qui placent l’Homme et l’avenir de la planète au centre de tous leurs choix !


Plus que jamais « l’humain d’abord » !

Fabien Roussel

14 décembre 2015

Smic : seulement 6 euros de plus en 2016

Afficher l'image d'origineMalgré les demandes des syndicats, le gouvernement a refusé d’accorder un coup de pouce au Smic. Une hausse aurait pourtant bénéficié à des millions de salariés pour un coût très raisonnable, dans un contexte où le salaire des français comparé à l’inflation baisse.
"Dans le contexte actuel, nous considérons qu'un "coup de pouce" n'est pas la meilleure solution pour augmenter le pouvoir d'achat compte tenu de ses effets sur le coût du travail et donc l'emploi", a déclaré Myriam El Khomri aux partenaires sociaux lors d'une réunion de la Commission nationale de la négociation collective (CNNC) sur le Smic.
Les réactions syndicales sont cinglantes. "Le gouvernement continue comme s'il ne s'était rien passé", a fustigé Jean-Claude Mailly, numéro un de Force ouvrière, en faisant référence au vote sanction de ces dernières élections régionales.  C'est "affligeant", a réagi Pascal Debay, représentant de la CGT à la CNNC. De son côté, Marie-Alice Médeuf-Andrieu (FO) a dénoncé une "posture" de l'exécutif, qui "ne satisfait que la partie patronale", alors que "les salariés sont en souffrance". "Leur pouvoir d'achat n'est pas la priorité du gouvernement".
L'exécutif n'a plus accordé de "coup de pouce" au Smic depuis le 1er juillet 2012. Au lendemain de l'élection de François Hollande, le salaire minimum avait été revalorisé de 2%, au lieu de 1,4%.

9 décembre 2015

Contre l'extrême-droite pas une voix ne doit manquer dimanche 13 décembre

        Quand ils sont venus chercher les communistes,

        je n'ai rien dit, je n'étais pas communiste.

        Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,

        je n'ai rien dit, je n'étais pas syndicaliste.

        Quand ils sont venus chercher les juifs,

        je n'ai rien dit, je n'étais pas juif.

        Quand ils sont venus chercher les catholiques,

        je n'ai rien dit, je n'étais pas catholique.

        Puis ils sont venus me chercher.

        Et il ne restait personne pour protester...

        Pasteur Martin Niemoller (1892-1984), Dachau 1942
Contre l'extrême-droite pas une voix ne doit manquer dimanche 13 décembre.
Il faut utiliser le bulletin Bertrand pour barrer la route à Le Pen.

"Le Parti Communiste Français s’honore d’avoir toujours combattu l’extrême droite, ses idées et son projet pour notre région et pour la France. Nous faisons la différence avec bon nombre de ses électeurs qui, bien souvent, sont en colère contre les politiques libérales menées ici et en Europe. Dimanche prochain, tout doit être fait pour faire obstacle à ce parti.
 Le peuple du Nord-Pas de Calais et de Picardie aspire à la Paix et à la dignité. Nous n’en pouvons plus d’être les oubliés de la République. Et c’est bien pour cela que nous allons continuer à nous mobiliser avec énergie, force et volonté, pour notre région et ses habitants que nous avons au cœur.
Aujourd’hui, le Parti Communiste Français en Nord-Pas de Calais et en Picardie, fidèle à son histoire et à ceux qui se sont battus pendant la Résistance, s’adresse à toutes celles et ceux qui aspirent à un véritable changement pour faire gagner les valeurs de notre République et poursuivre ce noble combat en faveur d’un monde plus juste et plus humain. Plus que jamais « L’Humain d’abord » !
Fabien Roussel

"Xavier Bertrand est un adversaire dont je combats les choix politiques et je continuerai de le faire. Marine Le Pen est une ennemie de la République, des valeurs de Liberté, d’Égalité et de Fraternité, elle est alliée de tout ce que l'Europe compte de fascistes et de néo-nazis. C'est une différence fondamentale. Son fascisme "soft" est encore plus dangereux que celui de son tortionnaire de père, parce qu'elle endort la méfiance du peuple, surtout dans le désarroi général dans lequel nous sommes. Dimanche, nous avons un choix simple : l'aider à monter sur le marche-pied de la Région comme un tremplin vers l’Élysée en 2017. Ou lui faire un "croche-pied" et la faire trébucher. Non vraiment, Dimanche soir, je ne veux pas la voir sourire à la télé !"
Thierry Aury

 «Jamais je ne mettrai dans le même sac Marine Le Pen et Brigitte Fouré (maire UDI d'Amiens, tête de liste de la droite dans la Somme) qui avait pris ses distances avec la droite lorsqu’elle s’était alliée au FN en 1998. Entre la droite et Ie FN il y a une ligne rouge que la première n’a jamais franchie; dimanche je voterai sans état d’âme Xavier Bertrand.»
Jean-Claude Renaux

3 décembre 2015

Pour une économie au service de tous : le vote Fabien Roussel dimanche 6 décembre


Le contexte

L’étranglement financier des collectivités locales. En 5 ans nous sommes passés du gel du concours de l’Etat (dotations) à une baisse cumulée qui représentera 6,5 milliards en 2015 pour l’ensemble des collectivités locales à laquelle il faudra ajouter 8 milliards en 2016. Le projet de Loi de Finance de ce gouvernement prévoit une baisse générale de la dépense publique de 16 milliards d’euros ! Pour notre région, nos collectivités, nos établissements de santé, nos services publics, la vie associative, c’est une véritable perte de ressources ! Les événements dramatiques de ces derniers jours montrent au contraire combien nos services publics sont indispensables !

Les transferts de compétences : Depuis la dernière phase de décentralisation opérée en 2004, nous avons intégré de nouvelles compétences avec de nouvelles dépenses qui n’ont pas été compensées intégralement. La perte de la taxe professionnelle équivaut à un manque à gagner de plusieurs centaines de millions d’euros. La future région dépendra entièrement des ressources que voudra bien lui accorder l’État. C’est la raison pour laquelle nous devons refuser la logique de réduction des dotations accordées aux collectivités.

 
L’argent public au service de l’emploi

Dans le même temps que le gouvernement en demande toujours plus aux collectivités locales, il multiplie les cadeaux aux entreprises, notamment les multinationales, sans que cela produise des effets sur l’emploi. Au contraire, les PME et les TPE sont bien souvent négligées par les aides publiques.

Le redressement économique de notre région doit s’appuyer sur notre premier atout : son industrie et le savoir faire reconnu des hommes et des femmes qui la font vivre aujourd’hui. 235.000 salariés travaillent encore dans l’industrie. C’est notre première richesse. Un pays sans industrie est un pays sans avenir. Notre région, la première région industrielle de France, doit bénéficier d’une politique ambitieuse dans ce domaine, permettant de créer des emplois stables et correctement rémunérés.
Notre région demandera à l’État d’attribuer les aides publiques actuelles (CICE, crédit impôt recherche) selon une politique industrielle que nous déterminerons avec les acteurs économiques, les représentants des salariés et les élus locaux. Ces aides publiques doivent être versées en fonction de garanties en matière d’emploi, de salaire et en fonction d’une logique industrielle permettant de relocaliser nos productions (faire travailler nos PME, les sous traitants, à des conditions normales, sans les mettre en concurrence avec les pays à bas coûts). Ces aides publiques doivent aussi contribuer à moderniser notre industrie en fonction d’engagements pris en faveur de l’environnement.
 
Résister face au rouleau compresseur de l’austérité

Celle-ci nous est imposée pour répondre au dogme libéral européen de réduction des déficits publics, selon des mécanismes que les français ont rejeté par leur vote lors du référendum de 2005. Cette situation est injuste. Les politiques d’austérité imposées par l’Union Européenne depuis 2012 font supporter aux collectivités locales 22% du plan d’économie de 50 milliards d’euros, alors qu’elles contribuent à hauteur de 70% des investissements publics.
  •     En finir avec les réductions systématiques depuis plusieurs années des subventions à l’action des communes, des associations et des structures culturelles.
  •     Maintenir un haut niveau d’investissement régional, tout en veillant à l’utilisation de l’argent public. Certains financements profitant largement à des intérêts privés doivent être abandonnés (au groupe Voix du Nord via la Télévision Wéo, au football professionnel via la prise en charge de rénovation des stades, à l’enseignement privé…)
  •     Porter un nouveau regard sur la commande publique, avec une commission de suivi qui travaillera au respect des clauses sociales et environnementales dans le choix des marchés publics et fermera la porte aux entreprises exploitant honteusement les travailleurs détachés. Nous favoriserons la co-traitance au lieu de la sous-traitance. Nous sortirons de la logique du « moins-disant » pour préférer le « mieux-disant ».
  •     Garantir le maintien des effectifs des 8 600 agents du Conseil Régional, dont deux tiers dans les lycées, qui sont une force à mettre au service du public dans notre grande région, sans oublier les territoires ruraux. Contrairement à ceux qui font des fonctionnaires des boucs émissaires, nous sommes fiers de ce qu’ils représentent et de leur action.

Exiger notre « dû » auprès de l’État


Cela commence par refuser la diminution des recettes de la région. La région se voit privée de millions d’euros de dotations (29 M€ pour le NPDC et 28M€ pour la Picardie) alors que nous n’avons plus aucun levier fiscal. A quand l’autonomie fiscale pour les régions, et à quand des dotations correspondant à la réalité du coût des compétences transférées par la décentralisation, en tenant compte à minima de l’inflation annuelle ?
  •     Ouvrir le débat sur la légitimité des intérêts de la dette payés à des banques qui se font du profit en empruntant elles-même à des taux très bas, et pour lesquelles les collectivités locales sont des vaches à lait. Cette dette doit être globalement renégociée et les intérêts plafonnés.
  •     Création d’un outil bancaire régional unique pour favoriser l’emprunt des collectivités, à taux zéro.
  •     Exiger un plan d’urgence pour la future région afin de rattraper ces nombreux retards (santé, éducation, logement, aide à la personne...

Épargner les ménages de la région
  •     Non à une augmentation nouvelle de la carte grise (45€ par cheval fiscal dans le Nord pas de Calais et 33 en Picardie).
  •     Gel du taux de taxe sur les carburants (TICPE) pour les ménages, suppression des exonérations pour les transporteurs routiers ; refus de la privatisation du réseau routier.

Pour une fusion territoriale où les habitants de Nord Pas de Calais Picardie sont acteurs


Face à une fusion et à une réforme menée sans concertation et en refusant toute consultation populaire, nous devons maintenant mettre en œuvre les moyens pour que les citoyens du Nord Pas de Calais et de Picardie soient associés à la construction de leur future région, qui pour l’instant a été imaginée loin d’eux.

Nous proposons de fixer comme objectif une fusion qui soit synonyme de progrès, c’est-à-dire avec une harmonisation des politiques qui se fasse par le haut, en retenant ce qu’il y a de mieux pour les citoyens avec la clause du dispositif le plus favorable.

Faire du développement humain la priorité d’action de la nouvelle région


Quel avenir pour tous ceux qui n’arrivent plus à s’en sortir ? Nous avons le revenu médian le plus faible de France selon l’INSEE, et aussi les inégalités les plus fortes. Un million d’habitants de notre région vivent actuellement sous le seuil de pauvreté, tandis que les 10 familles les plus riches de la région ont un patrimoine de 36 milliards d’euros ! Les banques de la région Nord - Pas-de-Calais - Picardie, qui ont en dépôt nos salaires, nos pensions, prêtent peu ou pas. Il est temps d’exiger un plus juste partage des richesses et de reprendre la main sur l’économie afin de la mettre au service du développement humain.

Le conseil régional créera une banque publique régionale pour injecter 3 milliards d’euros dans l’économie, pour soutenir une politique industrielle offensive et pour soutenir nos collectivités. Nous mettrons les outils et les nombreux leviers de la Région au service de la politique en faveur de l’emploi et de la réponse aux besoins de la population : faciliter l’accès aux formations, lutter contre le décrochage en travaillant au bien être des lycéens, promouvoir l’emploi dans l’industrie comme dans l’économie sociale et solidaire, maintenir l’effort culturel en temps de crise, combattre la relégation de certains territoires, seraient autant de marqueurs de lutte contre l’austérité mortifère.

Au-delà des ressources transférées aux régions, nous demandons un plan d’urgence pour faire face à la situation en Nord Pas de Calais Picardie. Le contrat de plan État-Région doit être renégocié dans ce sens, afin de permettre de maintenir un haut niveau d’investissement régional.

L’urgence est d’abord de permettre à chacun de vivre dignement, et aux salariés de vivre avec un emploi stable et correctement rémunéré. Notre richesse, ce sont les hommes et les femmes qui vivent et travaillent ici. Nous préférons les valeurs humaines aux valeurs boursières. Nous privilégions une économie au service de l’intérêt général, au service de notre planète, plutôt que la logique de l’argent roi.

28 novembre 2015

Meeting du 30 novembre - Liste des candidats dans la Somme







Liste des candidats dans la Somme

Voter Fabien ROUSSEL et sa liste L'Humain d'abord le 6 décembre prochain, c'est choisir un projet pour bâtir, dans notre régions, une alternative aux politiques d’austérité. C'est se doter d’élu-e-s sur qui pouvoir compter. Les nouvelles Régions vont avoir un rôle déterminant pour le développement économique, les services publics, l’emploi et la formation.

 
Nous voulons, à travers notre liste, que soient redonnés Dignité et Espoir aux Habitants de notre Région, la PICARDIE, de notre Département LA SOMME. Il est en effet décisif de se doter d’élu(e)s qui sauront faire entendre la voix des Picard(e)s et qui n’accepteront pas d’être sacrifié(e)s au profit de LILLE et de sa Métropole.
 

 
Par ailleurs, je veux continuer, sans esprit partisan, à porter la voix de nos nombreux Maires qui sont attachés à l’existence de leur Commune, de leur Département, et ce quelle que soit leur étiquette politique.
 

 
La Place dans la République de chaque Commune est une force considérable pour répondre au plus près des citoyens, à leurs inquiétudes, leurs anxiétés, leurs aspirations, pour éviter un délitement de la Société.
 

 
Il est en effet plus que temps d’arrêter la mise en péril des capacités financières de nos Communes. Soyez donc assuré(e)s que je plaiderai en faveur de ces acteurs du quotidien que sont les Maires sur nos territoires, véritables acteurs de la cohésion sociale.
 

 
Pour ce faire, je propose la création d’antennes décentralisées du Conseil Régional pour être, avec les Conseillers régionaux élus, proche de vous et à votre écoute, et ce sur tout le territoire tant rural qu’urbain.
 

 
Au moment où notre Pays vit l’un des pires évènements de son histoire, priorité doit être donnée à des services publics de proximité renforcés, modernisés, et déployés sur l’ensemble des territoires. L'un des enseignements majeurs des attentats est justement là :  tout le monde salue la qualité des services publics impliqués. Cela montre combien la dépense publique est utile pour des services publics efficaces.
 

 
Cela prouve la pertinence de ce que nous disons depuis longtemps : notre Santé, notre Sécurité n’ont pas de prix.
 

 
Enfin, un des premiers chantiers portera sur la création d’une Banque Publique Régionale pour impulser une véritable politique industrielle dans notre région et développer les services publics de proximité.
 

 
Un tel outil permettra d’injecter 3 milliards d’euros dans notre économie, en recensant les investissements prioritaires des collectivités locales et leurs besoins en emprunt, en proposant un schéma identique pour les PME/TPE afin de favoriser les projets utiles et créateurs d’emplois pour notre Région.
 

 
A quelques jours d’un scrutin important pour notre Belle et Grande Région, je vous appelle à utiliser – même si vous ne partagez pas toutes ses opinions – le bulletin de vote Fabien ROUSSEL le 6 décembre prochain.
 

 
Ainsi, demain, ensemble, dans votre diversité, vous vous doterez d’élu(e)s utiles pour votre quotidien, d’élu(e)s utiles pour le développement et le rayonnement de nos territoires. Loin des petites combines politiciennes qui vous donnent la nausée, je veux, avec une grande détermination et beaucoup d’espoir, relever le défi d’un autre avenir pour notre Région, pour vous toutes et tous qui êtes sa plus grande richesse.
 

 
Nathalie MARCHAND
 
Tête de liste L'Humain d'abord pour le département de la Somme.
 

21 novembre 2015

Non, madame LE PEN n'est pas la bienvenue à AMIENS !



Rassemblement ce lundi 23 novembre à 18h00
devant le Palais de Justice, square Jules Bocquet
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Discussions FN-patronat : des discussions entre riches et puissants.
Le vernis « anti-système » du FN ne tient plus. Ce lundi 23/11, madame Le Pen est reçue par le MEDEF pour un dîner feutré dans la brasserie « Chez Jules », tandis qu’elle sera reçue par le cercle patronal « Ambitions Grand Amiens » le 26/11 prochain au Petit Château de Lamotte Brebière. 
Ce type de rencontre se multiplie partout en France, l’idée étant pour le FN de convaincre le patronat que son programme ne remettra nullement en cause ses privilèges et intérêts de puissants.
En bonne politicienne, madame Le Pen tente depuis quelques années de se présenter pourtant comme le défenseur des salariés et des classes populaires, alors que rien dans son programme ne va en ce sens. Pour séduire le patronat par contre, les cadres du FN ont laissé entendre ces dernières semaines dans les médias qu’ils pourraient allonger le temps de travail à 9h ou encore reculer l’âge légal de la retraite.
De son côté, le patronat commence à envisager sa collaboration avec la millionnaire Le Pen comme une éventualité. Pour lui, il s’agit de s’assurer que le FN ne remette pas en cause un système qui lui assure des dividendes toujours plus importants depuis 20 ans. Pendant que madame Le Pen attise la haine et monte les salariés les uns contre les autres, le droit du travail et les services publics continuent d’être attaqués selon les souhaits du MEDEF. Ceux qui en doutaient doivent savoir maintenant qu’une fois au pouvoir, elle conduirait une politique antisociale. 
Comme il l’a déjà fait dans l’histoire, le patronat organisé semble lorgner vers le choix du pire. Nous – organisations syndicales, politiques et associatives liées au monde du travail – appelons à nous rassembler ce lundi 23/11 en réponse à la venue de madame Le Pen dans notre ville. Nous sommes déterminés à faire obstacle à son programme raciste, liberticide et antisocial partout où nous le pourrons. 
Amiens, le 20 novembre 2015.    


Premiers signataires : CGT, CIP, Ensemble !, EELV,  La Boite Sans Projet, Les Désobéissants, MJCF, PCF, PG, Solidaires, UNEF.

14 novembre 2015

Déclaration de Nathalie MARCHAND – conseillère départementale de la Somme.



Notre pays vient de vivre l’un des pires évènements de son histoire. Moins d’un an après les attentats de janvier dernier, la barbarie terroriste a encore frappé.
C’est hier soir, vendredi 13 novembre 2015, vers 21h30 que des opérations terroristes ont été perpétrées sur le territoire national, dans la capitale.
Plusieurs attaques, de nature différentes, ont entraîné plus de 120 morts et blessés plus de 200 personnes.
Mes premiers mots vont aux victimes et à leurs familles.
Aux blessés à qui je souhaite de se rétablir le plus rapidement possible, pour pouvoir reprendre une vie sereine. Des blessé-e-s à qui je tiens à exprimer ma plus profonde solidarité.
Aux victimes, malheureusement décédées, pour les quelles j’ai une pensée émue et fraternelle, leurs familles à qui je présente mes condoléances les plus sincères.
L’heure est à la responsabilité.
Responsabilité d’accompagner les victimes, responsabilité de rechercher par tous els moyens les coupables et ceux qui auraient pu éventuellement leur venir en aide pour traduire en justice.
Responsabilité d’assurer la protection de notre population.
Adjoint des cadres hospitalier de l’APHP, je salue l’action des forces de l’ordre, des secours, des urgentistes, personnels de santé et agents territoriaux dont la mobilisation a été exemplaire ainsi que la solidarité des habitants qui s’est immédiatement manifestée.
Alors que l’état d’urgence vient d’être décrété par le Gouvernement, le renforcement des moyens de police et de justice est un impératif. L’Etat doit trouver durablement les moyens adaptés pour garantir la sécurité de toutes et de tous.
J’appelle les habitant-e-s de la Somme à ne pas céder à la peur, à se rassembler pour la liberté, la paix, l’égalité et la fraternité.
Nous devons refuser les amalgames et les stigmatisations.
Ensemble, nous devons rejeter fermement la haine et les racismes.
Montrons plus que jamais notre détermination à vivre en homme libre dans une société de justice, de paix, de sécurité, de solidarité.
Enfin, dans ce moment tragique, j’ai décidé d’interrompre toute activité de campagne électorale.

Nathalie MARCHAND

13 novembre 2015

Des régions et une alimentation justes et durables

► L'alimentation est un enjeu économique, social, un enjeu de santé publique, et un enjeu écologique.
► Les liens entre agriculture, alimentation et lutte contre la précarité doivent devenir un axe de réflexion pour les politiques publiques
► Le vote du 6 décembre pour la liste du Front de gauche sera l'occasion de porter des exigences avec les moyens correspondant dans ce domaine aussi

L'alimentation est un enjeu économique, social, un enjeu de santé publique, et un enjeu écologique. L'accès à l'alimentation se caractérise par une inégalité sociale et territoriale très forte. La part du budget consacré à l’alimentation ne cesse de progresser, et plus les ménages sont pauvres, plus cette part est élevée. L'agriculture doit être pensée et appréhendée dans son ensemble : de la juste rémunération des producteurs, en passant par les circuits courts, la relocalisation, le développement de transports durables et l'accès à une alimentation saine pour toutes et tous.

L'accès à une alimentation saine pour toutes et tous

C'est une alimentation respectueuse de l'environnement des producteurs et des consommateurs. Notre modèle agricole, fondé sur la mécanisation, la sélection génétique et les intrants a certes permis une augmentation exceptionnelle des rendements, mais il a surtout permis de dégrader notre terre, de tuer des écosystèmes et d'agresser notre santé.
Une prise de conscience croissante des dangers de l'agriculture industrielle pour les producteurs, les consommateurs et l'environnement d'une manière général, a fait par exemple exploser la demande de produit dits « biologiques ». Mais cette exigence de produits de qualité, répondant à des normes environnementales, au respect des terroirs ou du goût, est aussi l'objet d'une exploitation.
C'est ainsi que le capitalisme vert prospère en faisant des produits biologiques un marqueur social et en entretenant la représentation pour les plus modestes : « le bio, c'est pour les riches ».
Quand nous savons que l’obésité est près de deux fois plus répandue dans les catégories les moins favorisées (16,7 % chez les ouvriers, 16,2 % chez les employés) que dans les catégories plus aisées, il est important d'apporter une réponse publique à toutes et tous sur l'alimentation.

Les circuits-courts

la grande distribution réalise des marges de 30 à 50 % sur les produits frais : ainsi des cerises vendues 5 à 6€ le kg ne rapportent au paysan que 0,90€ qui ne couvrent même pas les charges d'exploitation. Certaines enseignes vont même plus loin en rachetant à vil prix les terres de paysans en faillite pour les exploiter directement avec une main d’œuvre sous-qualifiée et sous-payée.
Pour dénoncer ce fonctionnement injuste pour l'agriculteur comme le consommateur, des  associations et entreprises inscrites dans l'économie sociale et solidaire ont développé une offre alternative à la grande distribution ce que l'on appelle des circuits-courts, c'est à dire, un seul intermédiaire entre le producteur et le consommateur.
► Nous inciterons tous les restaurants collectifs existants sur le périmètre de la Région (lycées, hôpitaux, administrations ou collectivités locales...) à appliquer un cahier des charges d’approvisionnement imposant comme priorité la qualité et le terroir (AOC, AB, labels, savoir faire régionaux, sans OGM...), le bilan carbone des transports et la transparence du prix payé aux producteurs et transformateurs.

Relocaliser la production et la consommation

Relocaliser la production a d’abord un intérêt pour la préservation de l’environnement, car cela permet de réduire l'empreinte carbone quant à l'acheminement des produits de leur lieu de production à leur lieu de distribution. C’est également un intérêt pour l’emploi, car cette disposition permet de favoriser une agriculture qui ne demande qu’à se développer et se diversifier.
► C'est pour cela que nous proposons la création d'aides régionales à l’agriculture pour favoriser l’installation de jeunes agriculteurs, pêcheurs, forestiers mais aussi pour le secteur coopératif, associatif, artisanal de transformation et de commercialisation.
Les liens entre agriculture, alimentation et lutte contre la précarité doivent devenir un axe de réflexion pour les politiques publiques.
Ces liens sont indissociables d'une véritable révolution des modes de production est nécessaire pour passer d’un modèle agricole productiviste à une agriculture agro-écologique, respectueuse de l’environnement et de la santé, contribuant à la lutte contre la pollution et le changement climatique.
Le 6 décembre : Votez Front de gauche !
                          Votez Fabien Roussel !

9 novembre 2015

Le Secours Populaire d'Hénin-Beaumont interdit de marché de Noël par le FN par mesure de rétorsion contre l'opposition !

Nous venons d'apprendre par la présidente du comité d'Hénin-Beaumont du Secours Populaire que cette année, le Secours Populaire n'aurait pas de stand sur le marché de Noël de la ville pour y vendre les objets fabriqués lors des ateliers créatifs au bénéfice de l'association, au motif de la proximité de Mme Fizazi avec l'opposition et pour se venger du fait que l'opposition avait voté contre le budget présenté par le Front national.
Dans un courrier électronique adressé par Christopher Szczurek à Mme Fizazi que la présidente du Secours Populaire nous a transmis, je suis personnellement visé en tant que conseiller municipal PCF. L'adjoint Front national à la vie associative ne cache même pas les motifs de pure vengeance politicienne de sa décision.
Nous nous scandalisons de cette mesure de rétorsion contre une association caritative traitée en ennemie politique, comme le sont déjà plusieurs autres associations.
Ennemi de l'indépendance associative, le FN ne sait gérer une ville que par les menaces et la peur. Le PCF condamne avec fermeté cette attaque de l'extrême droite contre le Secours Populaire qui devrait interpeller tous les démocrates et tous les responsables associatifs de notre ville.

4 novembre 2015

Retraites complémentaires : « un scandale social »

Le 30 octobre un accord a été trouvé entre trois syndicats minoritaires (CFDT, CFTC, CFE-CGC) et le patronat, qui s’en réjouit bruyamment, sur l’avenir des régimes de retraites complémentaires. Il s’agit notamment du système de bonus-malus tant voulu par le patronat. La première pierre pour la retraite à 63 ans est posée.

En effet, le patronat et les syndicats signataires s’entendent sur un mécanisme d’abattements et de bonifications. A partir de 2019, un salarié remplissant les conditions pour toucher sa retraite de base à taux plein (c’est-à-dire âgé de 62 ans et ayant cotisé 41,5 ans pour ceux nés en 1957, par exemple) aura le choix entre plusieurs options. Soit il arrêtera de travailler et sa pension complémentaire sera diminuée de 10 % pendant au moins deux ans; soit il restera sur le marché du travail jusqu’à 63 ans, auquel cas le malus ne s’appliquera pas. S’il prolonge sa carrière d’une, deux ou trois années supplémentaires il toucherait un coup de pouce (de 10 % à 30 %).
Le texte de l’accord prévoit la sous-indexation des pensions, d’un point par rapport à l’inflation (manque pour les retraité-e-s de 2,1 milliards d’euros ), et le décalage dans le temps de la revalorisation annuelle des retraites (coût d’1,3 milliard).
Les économies d’ici à 2020 seront principalement portées par les salarié-e-s et les retraité-e-s. Un financement supplémentaire des régimes complémentaires est prévu à 90% par l’apport des salarié-e-s.

Cet accord se traduira par un recul de l’âge réel de départ en retraite, une augmentation de la durée de cotisation et une baisse du montant de pension perçue.

Oui, cet accord minoritaire est un déni démocratique et un vrai scandale social.

Le PCF demande un départ réel en retraite à taux plein à 60 ans pour toutes et tous, une prise en compte de la pénibilité dans le cadre d’un accord majoritaire et une égalité des montants des pensions femmes et hommes à carrières égales. Ces mesures peuvent être financées notamment grâce à l'égalité des salaires femmes-hommes pour augmenter sensiblement le financement de la protection sociale.
Nous portons le principe d’un régime de retraite à prestation définies et non un système à cotisations définies qui se traduirait par une baisse considérable des pensions.