21 décembre 2014

Les salariés d'Amazon veulent des salaires décents pour Noël

À trois jours de Noël, les salariés des sites logistique en France du géant de la vente en ligne sont appelés par la CGT à faire grève à partir de lundi pour les salaires et les conditions de travail. En Allemagne, la grève se poursuit.
La grève, "ce n'est pas pour embêter le client" mais "faire pour entendre les revendications des salariés", précise la CGT.
Photo : Reuters
"Nous avons appelé à la grève d'une part sur les salaires et d'autre part sur la durée de la pause", a dit Sébastien Boissonnet, délégué syndical central CGT. "Nous allons essayer d'avoir une bonne mobilisation", a dit le syndicaliste. En ce qui concerne l'impact sur les livraisons, il affirme qu'il suffit à Amazon d'appuyer "sur un clic pour que les colis partent ailleurs", ce qui s'est traduit, dit-il par exemple, par un surcroit d'activité en France lorsqu'il y a eu grève en Allemagne en 2013. "C'est vrai que ça prend un peu plus de temps pour la livraison" dans ce cas, dit le responsable CGT, précisant que les grévistes ne sont "pas là pour embêter le client" et "bloquer les camions", mais "faire entendre les revendications des salariés".
Selon la CGT, premier syndicat chez Amazon avec près de 40% des voix aux élections professionnelles, les employés réclament "des salaires décents et de bonnes conditions de travail", ce qui passe notamment par une augmentation générale, une "prime d'équipe mensuelle de 100 euros brut" ou encore "une négociation sur la durée de la pause, pour le respect de la santé des salariés". L'appel à la grève vise les sites de Lauwin-Planque (Nord), Saran (Loiret), Sevrey (Saône-et-Loire) et Montélimar (Drôme).

En Allemagne, la grève continue jusqu'à Noël
Les employés de trois des neuf entrepôts d'Amazon en Allemagne ont décidé de reconduire leur grève jusqu'au 24 décembre, la veille de Noël, a annoncé vendredi le syndicat Ver.di. Les grévistes mènent une grève depuis lundi pour obtenir une revalorisation de leurs salaires et une amélioration de leurs conditions de travail. Le syndicat des services Ver.di, qui revendique plus de deux millions de membres, avait lancé lundi une grève de trois jours dans cinq des centres de distribution d'Amazon-Allemagne, mouvement auquel s'était associé mardi un sixième entrepôt. La grève a été prolongée jusqu'à samedi dans quatre des établissements. Vendredi, plus de 2.400 employés ont suivi le mouvement.

L'Humanité

23 novembre 2014

Les riches : des assistés inefficaces qui nous coûtent bien trop cher


Après avoir demandé le droit de licencier sans justification et la suppression de l’Impôt sur la fortune (ISF), Pierre Gattaz organise avec le Medef, une semaine de provocation patronale, du 1er au 5 décembre, pour sangloter et exprimer « la souffrance des patrons ».
Le MEDEF se moque du monde
Depuis 2012, le MEDEF a tout obtenu du gouvernement : multiplication des exonérations, démantèlement du code du travail, précarisation, subventions publiques, recul de l’âge de la retraite... Tout cela en pure perte : le chômage atteint des records historiques, la précarité explose, l’économie est à l’arrêt. L’austérité fait des ravages. Seuls le patronat et les grandes entreprises profitent de cet immense gâchis. Et ils en veulent toujours plus. Pourquoi s’en priver ? Depuis 2012, Hollande et ses gouvernements n’ont cessé de leur servir la soupe !
La vérité sur le MEDEF
Il ne faut pas confondre les petites entreprises et celles du CAC 40. Les premières, majoritairement, sont asphyxiées par les banques et subissent la loi des grands groupes. Les secondes représentent une véritable caste. Une centaine de personnes trustent les sièges de leurs conseils d’administration. Gattaz défend bec et ongles les intérêts de cette oligarchie. Aujourd’hui, le gouvernement et le patronat doivent rendre des comptes.
Où va l’argent public versé au patronat ? Où va l’argent prêté aux banques par la BCE à 0,05 % d’intérêt ? Quelles sont les retombées réelles de ces cadeaux sur l’emploi et les salaires ? A ces questions, le MEDEF, le gouvernement et les grands médias se gardent bien d’apporter des réponses. Et pour cause ! Le vrai scandale, c’est le coût du capital !

Les vrais assistés sont au MEDEF
Les prestations aux entreprises ? Plus de 200 milliards d’euros, dont 30 d’exonérations de cotisations, 10 de Crédit impôt compétitivité-emploi (CICE), 6 de Crédit Impôt Recherche... Cette politique se poursuit depuis 30 ans, sans aucune efficacité sur l’emploi. La question dérange. Peu d’entreprises osent donner les chiffres et les services de l’État sont silencieux. Mais nous savons que des grands groupes, tels que Auchan, Orange, PSA ou Sanofi ont encaissé des millions au titre du CICE sans aucune contrepartie.

Proposition : Une modulation du taux des cotisations sociales patronales pour pénaliser les entreprises qui cassent l’emploi, versent des bas salaires, préfèrent les profits financiers.


Les vrais fraudeurs sont au MEDEF
L’argent est là pourtant : la fraude fiscale pour 50 milliards, la fraude aux cotisations sociales patronales pour 20 milliards, l’évasion fiscale entre 60 et 80 milliards d’euros chaque année... Il faut avoir le courage d’aller les chercher.

Proposition : Mettre en œuvre les 61 propositions avancées par la commission parlementaire contre l’évasion fiscale.

Les cadeaux fiscaux, c’est pour le MEDEF
C’est le grand dada du MEDEF, de l’UMP, du FN et du gouvernement : il faut réduire les impôts ! Ce slogan occulte une vraie question : l’injustice aujourd’hui devant l’impôt. Avec la TVA qui rapporte trois fois plus que l’impôt sur le revenu et six fois plus que l’impôt sur les sociétés, on paye tous l’impôt. La vérité c’est que la pression fiscale est plus forte sur les couches moyennes et populaires que sur les plus riches.

Proposition : Une véritable réforme fiscale de gauche pour un impôt juste, utile et éthique.

La cupidité, c’est le MEDEF
Dividendes, rachats d’actions et circuits financiers captent une part croissante de la richesse produite. La part des dividendes dans la richesse produite est passé de 2% au début des années 1980 à 14% en 2013.
Les dividendes et rachats d’actions, stériles économiquement : ni emploi, ni investissement,  viennent d’atteindre 95% du résultat des entreprises cotées à Wall Street ! En France, pour le CAC 40, ce taux a dépassé 80% en 2013.

Proposition : La mise à contribution des revenus financiers des entreprises et des banques au même taux que celui de la cotisation sociale des salariés.

L’argent des banques, c’est pour le MEDEF
La Banque Centrale Européenne s’apprête à réinjecter 1.000 milliards d’euros en prêtant aux banques commerciales à un taux de 0,05% ! Mais elle ne prête toujours pas aux États, alors qu’un pays comme la France pourrait économiser plusieurs milliards d’euros sur les 45 milliards du « service de la dette » en se refinançant directement auprès de la BCE !

Proposition La BCE doit prêter directement aux États.

19 novembre 2014

Pour la renationalisation des autoroutes

Pour le PCF, "Les autoroutes dont la construction a été financée en grande partie par les contribuables doivent revenir à l'État et donc au peuple. Cela permettrait de faire baisser des péages honteusement élevés".
"Sur 100 euros de péages versés, entre 20 et 24 euros vont directement dans les poches des actionnaires" dénonce André Chassaigne. Ainsi, un rapport de l'Autorité de la concurrence a relevé, il y a deux mois, une rentabilité de 20% ou plus des sociétés concessionnaires, sur fond de prix des péages augmentant plus vite que l'inflation depuis la privatisation de 2006.
En ce sens, les députés du Front de gauche ont déposé une proposition de loi pour "la nationalisation des sociétés concessionnaires d'autoroutes et l'affectation des dividendes à l'agence de financement des infrastructures de transports". La voie de la nationalisation "semble la plus juste", face au "véritable racket qu'organisent aujourd'hui les sociétés concessionnaires au détriment des usagers", selon son exposé des motifs, qui dénonce aussi une diminution des effectifs de ces sociétés. En juin dernier, la proposition de loi identique des sénateurs communistes a été rejetée par le Sénat.
Aux yeux du PCF, "si le gouvernement est capable de donner 50 milliards pour satisfaire aux appétits du Medef, il doit être capable d'investir pour les autoroutes, investissement qui, selon plusieurs études, serait vite rentabilisé". "L'argent des péages" doit, selon ce parti, "servir à financer la transition écologique pour améliorer les transports pour tous".

8 novembre 2014

HOLLANDE/TF1 un long face à face avec ses échecs : MANIFESTONS LE 15 NOVEMBRE

L'émission de François Hollande a été un long face à face avec ses échecs. A une chômeuse de 60 ans, il ne propose rien : ni le relèvement de son allocation de solidarité, ni le droit à la retraite à 60 ans. À une patronne qui propose de supprimer 3 millions d'euros de ses impôts et cotisations sociales, il lui donne raison.
François Hollande n'a fait tout au long de l’émission que confirmer les politiques qui nous enfoncent dans l’impasse. On annonçait de nouveaux chantiers, il n’en a annoncé aucun sur les grandes urgences du pays : le chômage, le pouvoir d’achat, la relance industrielle, la transition écologique. 
L'annonce vague d'un référendum éventuel sur la création d’un service civique universel ou celle d'une candidature de Paris aux JO de 2024 sont plus apparues comme des sujets de diversion que comme des grands projets de conviction. François Hollande croit en sa politique mais il est le seul dans ce cas.
Après le vide de l’émission de jeudi soir, il est plus que jamais urgent de préparer une alternative de gauche à l’échec programmé de François Hollande et Manuel Valls

Rassemblement à Amiens le samedi 15 novembre
14h00 place Gambetta

A l’appel de différentes organisations syndicales, politiques associatives et citoyennes, dont le PCF, un rassemblement sera organisé pour mettre en accusation le budget d’austérité du gouvernement Valls.

15 octobre 2014

1 million d’emplois industriels détruits depuis l’an 2000



Rencontre-Débat
Mardi 18 novembre

  18h30 
Salle Dewailly-Amiens
avec YVES DIMICOLI 
 Membre de la direction nationale du PCF 


                                     L’Echec de 30 ans de politiques libérales

La France se désindustrialise chaque jour un peu plus : la production industrielle a reculé de 11 points en 25 ans. Ce sont 1 million d’emploi industriels qui ont été détruits depuis l’an 2000. 400 000 autres sont aujourd’hui directement menacés.

Loin des fables sur l’ère « post-industrielle » qui verrait les activités à haute valeur ajoutée conservées sur notre sol et les activités moins nobles externalisées vers les pays émergents, ce sont bel et bien toutes les filières qui sont aujourd’hui touchées : automobile, électronique, pharmacie, raffinage, agro-alimentaire…

Contrairement à ce qui est rabâché, ce n’est ni le résultat de la « crise » ni la conséquence d’un « coût du travail » trop élevé. Ce qui est en train d’asphyxier notre industrie, c’est l’exigence folle de rentabilité à court terme et les logiques financières.

Oui, le déclin industriel de la France est le choix délibéré de privilégier les logiques financières contre l’emploi, contre la défense des filières stratégiques et la réponse au défi de la transition écologique.

Il est urgent de répondre aux défis de notre époque, pour une nouvelle industrialisation en France.

12 octobre 2014

Militants, citoyens et élus se sont rassemblés contre le TAFTA

Samedi 11 octobre plusieurs dizaines de citoyens accompagnés par des élus, des organisations politiques et des syndicats se sont réunis devant le point Europe pour protester contre les négociations secrètes en cours pour l'établissement du TAFTA.

A ce jour en Picardie se sont déclarés zone hors TAFTA :
  • le Conseil Régional
  • la commune de Camon
  • la commune de Longueau
  • la commune de Roye
  • Le Conseil Général de la Somme





3 octobre 2014

1 octobre 2014

Le conseil municipal de Camon se prononce contre le TAFTA

Lundi 29 septembre, à l'issue d'un court débat,  le conseil municipal de Camon s'est prononcé à l'unanimité contre le  secret qui entoure la négociation du traité transatlantique et son contenu qui ignore la légitimité des Etats donnant ainsi un pouvoir exorbitant aux multinationales.


29 septembre 2014

Stop TAFTA


Le collectif départemental STOP TAFTA a été créé à l'initiative notamment d'ATTAC en juin dernier; il regroupe de nombreuses associations, syndicats, partis politiques et citoyens. 

Compte tenu des négociations tenues dans le plus grand secret, l'idée est de sensibiliser, d'informer et d'agir pour dénoncer ce traité et les conséquences désastreuses qu'il implique s'il était adopté.

2 actions ont été décidées collectivement :

-stand à la réderie d'Amiens le dimanche 5 octobre, de 7h00 à 19h00, avec actions de sensibilisation et d'information: tracts grand public, quiz, chamboule tout.

-rassemblement le samedi 11 octobre à 14h30, face au "point europe" rue Albert Dauphin à Amiens: grand rassemblement avec la présence d'Elus qui auraient adopté un vœu mettant leur collectivité "hors TAFTA", présence militante indispenable, distribution de tracts... 

Cette action est organisée dans le cadre de la journée européenne de lutte contre le TAFTA; diverses actions vont avoir lieu partout en Europe. 

collectif stop TAFTA