31 mars 2016

Soutien aux salariés de la polyclinique d'Amiens


 
Depuis plusieurs années, les salaires des agents de la Polyclinique d'Amiens sont bloqués. Les primes ont été supprimées. Malgré les demandes et les propositions des représentants du personnel, aucune avancée n'est constatée lors des négociations annuelles obligatoires (NAO). Aucun protocole signé pour l’année 2015 et aucune discussion n’a démarré pour ce qui concerne 2016.
De plus une erreur de calcul sur les fiches de paie des personnels, est intervenue fin janvier : les salariés ont sous-cotisé au régime de la retraite pendant une année entière et cela à hauteur de 15 euros par mois par salarié. Aujourd’hui, la direction demande aux salariés de rembourser cette somme. Les salariés refusent catégoriquement dans la mesure où il s’agit d’un problème de paramétrage du logiciel de paie. C’est à la direction d’assumer ses erreurs.
Or la clinique fait d'importants bénéfices et les actionnaires se partagent chaque année des dividendes très significatifs.
Or le groupe a fortement bénéficié du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE). Suite à une décision de la direction, ces financements publics sont consacrés exclusivement aux investissements importants dans la clinique.
La direction du groupe Polyclinique refuse de répondre aux demandes modestes des salariés. Nous demandons que les autorités sanitaires engagent des négociations avec la direction. Nous demandons aux usagers et aux patients de choisir d'autres établissements de santé en attendant que la direction de la Polyclinique retrouve le chemin de la raison.

Je signe la pétition de soutien aux salariés de la polyclinique d'Amiens 

résultats nets de la Polyclinique de Picardie:
 
1 011 500€ en 2013
1 041 300€ en 2014
(source : societe.com)

28 mars 2016

Le 31 mars tous mobilisés pour le retrait de la loi travail !






 Le 31 mars tous mobilisés pour le retrait de la loi travail !

Dans l’Aisne
Château-Thierry : 16h 00 - Rond point Paul Doumer
Hirson : 13h 30 - Lycée Joliot-Curie
Laon : 10h 00 - Lycée Paul Claudel
Saint Quentin : 16h 00 - Place Saint Eloi

Dans l'Oise
Beauvais : 14h 00 - Esplanade de Verdun (devant le Lycée Félix Faure)
Compiègne : 10h 00 - Cours Guynemer
Creil : 10h 00 - Place Carnot

Dans la Somme
Abbeville : 10h 00 - Boulevard Vauban

Amiens : 14h 30 - Maison de la culture
Ham : 14h 00 - Place du Château
Feuquières-en-Vimeu : 15h 00 - sur la Place

14 mars 2016

10 ans déjà !

Le site des communistes de Camon a déjà dix ans. Plus de 300 articles ont été publiés s'attachant à être en prise avec l'actualité sociale de notre région et de notre pays.
Plus de 1800 internautes l'ont consulté et plus de 5000 pages ont été vues en 2015. L'audience, si elle reste modeste, ne cesse de croître.

"Le Franc Picard" était le surnom de Gracchus Babeuf, révolutionnaire fondateur de la première théorie communiste de partage des richesses. Le nom a été choisi alors par les camarades de Camon au début des années 80 qui avait décidé d'éditer un journal de section. Il y eut de nombreux exemplaires papier diffusés sur Camon et Lamotte Brebière durant des 30 dernières années puis le support numérique a lui aussi pris toute sa place.

Rassurez-vous malgré nos élites régionales qui ont courageusement délégué leur décision d'abandonner le mot "Picardie" aux lycéens, nous resterons quant à nous de Francs Picards combattifs et déterminés.

"Que tous soient à la fois producteurs et consommateurs dans cette proportion où tous les besoins sont satisfaits, où personne ne souffre ni de la misère ni de la fatigue. Dans la société régénérée, tout doit être équilibre et compensation ; rien ne doit être motif à se mettre en avant, à se faire valoir, à vouloir dominer… Plus de maîtres, plus d’anthropophages, plus de tyrans, plus d’ambitieux, plus d’exploitants, plus d’exploités. De l’équité, de la loyauté, de la probité, de la sincérité toujours et partout " Gracchus Babeuf

8 mars 2016

PRECAIRES UN JOUR PRECAIRES TOUJOURS ?



Les jeunes, étudiant(e)s, et lycéen(ne)s disent non au projet de loi Travail ! 


A travers le projet de la Loi Travail, le gouvernement vient de déclencher une offensive sans précédent contre les jeunes et les salarié.e.s. Nous, lycéens, étudiants, jeunes chômeurs, sommes déjà précaires pendant nos études et notre insertion professionnelle, il faudrait maintenant que nous acceptions d’être précaires à vie !

Le contenu de ce projet, directement inspiré des revendications du MEDEF, représente un véritable retour au siècle dernier pour le monde du travail avec une fois de plus les jeunes comme cibles favorites. Les accords seraient négociés au sein de l'entreprise et primeraient sur les accords de branche et le Code du Travail, exerçant un dangereux chantage pour les salariés. Ceux-ci auront pour conséquences d'imposer des augmentations de temps de travail et des baisses de salaires aux salariés. Ce que le gouvernement nous promet c’est :

Travailler plus pour gagner moins : avec cette réforme le patronat pourra nous imposer des semaines allant jusqu’à 46 heures et des heures supplémentaires moins rémunérées qu’auparavant. Les apprentis de moins de 18 ans pourront être contraints de travailler jusqu’à 10h par jour et 40h par semaine.

Se faire virer plus facilement : les licenciements seront possibles sans réels motifs économiques et même de façon abusive avec le plafonnement des indemnités prudhommales

Augmenter encore le chômage : du temps de travail supplémentaire pour celles et ceux qui ont un emploi, et moins d'offres d’emplois disponibles pour notre génération alors que 25% d’entre nous sommes au chômage voire 40 ou 50% dans les quartiers populaires ou en Outre-mer.

Avec cette réforme le gouvernement veut donc nous précariser à vie. La succession de réformes libérales renforce le bizutage social dont nous sommes victimes, nous obligeant à enchaîner les contrats précaires, les stages et les services civiques rémunérés à la moitié du Smic.
L’ensemble de ces mesures est inacceptable et nous appelons tous les jeunes de ce pays à se mobiliser pour exiger le retrait du projet de loi Travail et des mesures immédiates pour la dignité des jeunes et des salariés :

Pour les apprentis et les stagiaires : rémunération et droits à la hauteur du poste occupé. Pas de rémunération en dessous du SMIC et mêmes droits que les autres salarié.e.s comprenant une protection sociale. Les années d’apprentissage doivent être prises en compte dans le calcul de la retraite. L’apprentissage ne doit être légal qu’à partir de 16 ans et doit déboucher sur un emploi stable.

La mise à disposition de budgets supplémentaires pour offrir à tous les jeunes une éducation avec une formation de qualité, qui joue son rôle d'ascenseur social. Mettre en place et une véritable protection sociale durant leurs études avec un revenu, ainsi que compter les années d’études dans le calcul de la retraite et de l'assurance chômage.

En finir avec la précarité : le CDI comme norme d’emploi, la répartition par la diminution du temps de travail sans baisse de salaire entre toutes et tous pour en finir avec le chômage et assurer une protection sociale suffisante à chacun, salariés comme personnes sans emploi.

Pour cela nous appelons tou.te.s les jeunes à se réunir, à débattre et à s’organiser dans les lycées, les universités, les quartiers et les entreprises.  Nous soutenons la journée d’actions et d’initiatives le mercredi 9 mars.

À L’image de la mobilisation contre le Contrat Première Embauche, où la jeunesse avait fait reculer gouvernement aux côté des salariés, nous appelons à poursuivre le mouvement, notamment lors des journées de mobilisation intersyndicale.