23 novembre 2014

Les riches : des assistés inefficaces qui nous coûtent bien trop cher


Après avoir demandé le droit de licencier sans justification et la suppression de l’Impôt sur la fortune (ISF), Pierre Gattaz organise avec le Medef, une semaine de provocation patronale, du 1er au 5 décembre, pour sangloter et exprimer « la souffrance des patrons ».
Le MEDEF se moque du monde
Depuis 2012, le MEDEF a tout obtenu du gouvernement : multiplication des exonérations, démantèlement du code du travail, précarisation, subventions publiques, recul de l’âge de la retraite... Tout cela en pure perte : le chômage atteint des records historiques, la précarité explose, l’économie est à l’arrêt. L’austérité fait des ravages. Seuls le patronat et les grandes entreprises profitent de cet immense gâchis. Et ils en veulent toujours plus. Pourquoi s’en priver ? Depuis 2012, Hollande et ses gouvernements n’ont cessé de leur servir la soupe !
La vérité sur le MEDEF
Il ne faut pas confondre les petites entreprises et celles du CAC 40. Les premières, majoritairement, sont asphyxiées par les banques et subissent la loi des grands groupes. Les secondes représentent une véritable caste. Une centaine de personnes trustent les sièges de leurs conseils d’administration. Gattaz défend bec et ongles les intérêts de cette oligarchie. Aujourd’hui, le gouvernement et le patronat doivent rendre des comptes.
Où va l’argent public versé au patronat ? Où va l’argent prêté aux banques par la BCE à 0,05 % d’intérêt ? Quelles sont les retombées réelles de ces cadeaux sur l’emploi et les salaires ? A ces questions, le MEDEF, le gouvernement et les grands médias se gardent bien d’apporter des réponses. Et pour cause ! Le vrai scandale, c’est le coût du capital !

Les vrais assistés sont au MEDEF
Les prestations aux entreprises ? Plus de 200 milliards d’euros, dont 30 d’exonérations de cotisations, 10 de Crédit impôt compétitivité-emploi (CICE), 6 de Crédit Impôt Recherche... Cette politique se poursuit depuis 30 ans, sans aucune efficacité sur l’emploi. La question dérange. Peu d’entreprises osent donner les chiffres et les services de l’État sont silencieux. Mais nous savons que des grands groupes, tels que Auchan, Orange, PSA ou Sanofi ont encaissé des millions au titre du CICE sans aucune contrepartie.

Proposition : Une modulation du taux des cotisations sociales patronales pour pénaliser les entreprises qui cassent l’emploi, versent des bas salaires, préfèrent les profits financiers.


Les vrais fraudeurs sont au MEDEF
L’argent est là pourtant : la fraude fiscale pour 50 milliards, la fraude aux cotisations sociales patronales pour 20 milliards, l’évasion fiscale entre 60 et 80 milliards d’euros chaque année... Il faut avoir le courage d’aller les chercher.

Proposition : Mettre en œuvre les 61 propositions avancées par la commission parlementaire contre l’évasion fiscale.

Les cadeaux fiscaux, c’est pour le MEDEF
C’est le grand dada du MEDEF, de l’UMP, du FN et du gouvernement : il faut réduire les impôts ! Ce slogan occulte une vraie question : l’injustice aujourd’hui devant l’impôt. Avec la TVA qui rapporte trois fois plus que l’impôt sur le revenu et six fois plus que l’impôt sur les sociétés, on paye tous l’impôt. La vérité c’est que la pression fiscale est plus forte sur les couches moyennes et populaires que sur les plus riches.

Proposition : Une véritable réforme fiscale de gauche pour un impôt juste, utile et éthique.

La cupidité, c’est le MEDEF
Dividendes, rachats d’actions et circuits financiers captent une part croissante de la richesse produite. La part des dividendes dans la richesse produite est passé de 2% au début des années 1980 à 14% en 2013.
Les dividendes et rachats d’actions, stériles économiquement : ni emploi, ni investissement,  viennent d’atteindre 95% du résultat des entreprises cotées à Wall Street ! En France, pour le CAC 40, ce taux a dépassé 80% en 2013.

Proposition : La mise à contribution des revenus financiers des entreprises et des banques au même taux que celui de la cotisation sociale des salariés.

L’argent des banques, c’est pour le MEDEF
La Banque Centrale Européenne s’apprête à réinjecter 1.000 milliards d’euros en prêtant aux banques commerciales à un taux de 0,05% ! Mais elle ne prête toujours pas aux États, alors qu’un pays comme la France pourrait économiser plusieurs milliards d’euros sur les 45 milliards du « service de la dette » en se refinançant directement auprès de la BCE !

Proposition La BCE doit prêter directement aux États.

19 novembre 2014

Pour la renationalisation des autoroutes

Pour le PCF, "Les autoroutes dont la construction a été financée en grande partie par les contribuables doivent revenir à l'État et donc au peuple. Cela permettrait de faire baisser des péages honteusement élevés".
"Sur 100 euros de péages versés, entre 20 et 24 euros vont directement dans les poches des actionnaires" dénonce André Chassaigne. Ainsi, un rapport de l'Autorité de la concurrence a relevé, il y a deux mois, une rentabilité de 20% ou plus des sociétés concessionnaires, sur fond de prix des péages augmentant plus vite que l'inflation depuis la privatisation de 2006.
En ce sens, les députés du Front de gauche ont déposé une proposition de loi pour "la nationalisation des sociétés concessionnaires d'autoroutes et l'affectation des dividendes à l'agence de financement des infrastructures de transports". La voie de la nationalisation "semble la plus juste", face au "véritable racket qu'organisent aujourd'hui les sociétés concessionnaires au détriment des usagers", selon son exposé des motifs, qui dénonce aussi une diminution des effectifs de ces sociétés. En juin dernier, la proposition de loi identique des sénateurs communistes a été rejetée par le Sénat.
Aux yeux du PCF, "si le gouvernement est capable de donner 50 milliards pour satisfaire aux appétits du Medef, il doit être capable d'investir pour les autoroutes, investissement qui, selon plusieurs études, serait vite rentabilisé". "L'argent des péages" doit, selon ce parti, "servir à financer la transition écologique pour améliorer les transports pour tous".

8 novembre 2014

HOLLANDE/TF1 un long face à face avec ses échecs : MANIFESTONS LE 15 NOVEMBRE

L'émission de François Hollande a été un long face à face avec ses échecs. A une chômeuse de 60 ans, il ne propose rien : ni le relèvement de son allocation de solidarité, ni le droit à la retraite à 60 ans. À une patronne qui propose de supprimer 3 millions d'euros de ses impôts et cotisations sociales, il lui donne raison.
François Hollande n'a fait tout au long de l’émission que confirmer les politiques qui nous enfoncent dans l’impasse. On annonçait de nouveaux chantiers, il n’en a annoncé aucun sur les grandes urgences du pays : le chômage, le pouvoir d’achat, la relance industrielle, la transition écologique. 
L'annonce vague d'un référendum éventuel sur la création d’un service civique universel ou celle d'une candidature de Paris aux JO de 2024 sont plus apparues comme des sujets de diversion que comme des grands projets de conviction. François Hollande croit en sa politique mais il est le seul dans ce cas.
Après le vide de l’émission de jeudi soir, il est plus que jamais urgent de préparer une alternative de gauche à l’échec programmé de François Hollande et Manuel Valls

Rassemblement à Amiens le samedi 15 novembre
14h00 place Gambetta

A l’appel de différentes organisations syndicales, politiques associatives et citoyennes, dont le PCF, un rassemblement sera organisé pour mettre en accusation le budget d’austérité du gouvernement Valls.