29 avril 2012

 LE 1er MAI LES SALARIÉS, LES JEUNES ET LES RETRAITÉS SERONT DANS LA RUE AVEC LES SYNDICATS

- Abbeville : 10h30 - Place du Pilori
- Amiens : 10h30 - Maison de la culture
- Friville-Escarbotin : 10h30 - Place Jean Jaurès
- Ham : 10h30 - Hôtel de ville
En annonçant un rassemblement pour opposer les salariés entre eux lors 
de la journée internationale des travailleurs, le candidat UMP entend draguer les voix du FN et avancer vers une recomposition autour d’une droite extrême.
Provocation ? Dévoilement ? L’annonce par Nicolas Sarkozy d’un grand rassemblement autour du « vrai travail » le 1er Mai, au Champ-de-Mars, à Paris, suscite une vive émotion au sein de la gauche et des organisations syndicales.
Tout est parti d’une phrase du candidat président lundi, au lendemain de sa défaite du premier tour. « Le 1er Mai, nous allons organiser la Fête du travail, mais la Fête du vrai travail, de ceux qui travaillent dur, qui souffrent et qui ne veulent plus que, quand on ne travaille pas, on puisse gagner plus que quand on travaille. » « On défendra, nous, le travail. Pas le statut, le travail. » D’aucuns y voient une manœuvre électoraliste d’entre deux tours pour capter la plus grande part possible des voix portées, dimanche dernier, sur l’extrême droite et la candidate du Front national. D’autres voix constatent une cohérence d’obédience pétainiste dans la politique menée depuis cinq ans et plus par l’actuel candidat de la droite extrême. Dans les deux cas, dérive ou conviction, le sarkozysme apparaît comme un danger pour la démocratie elle-même.
Sarkozy prend les accents de Pétain
Les réactions à gauche n’ont d’ailleurs pas tardé. Le NPA considère que Nicolas Sarkozy prend les accents de Pétain pour « gagner des voix » et appelle à faire du 1er Mai, « un raz-de-marée antiraciste et antifasciste contre la droite ». Jean-Luc Mélenchon, pour le Front de gauche, parle « d’une radicalisation du combat » par le candidat de la droite, tandis que son conseiller, Éric Coquerel, estime que « Sarkozy veut déclarer la guerre aux travailleurs qu’il méprise » et dénonce « un clin d’œil supplémentaire au FN ». François Hollande, candidat de la gauche au second tour, a aussitôt réagi : « Je n’oppose pas les Français entre eux. Je ne fais pas du 1er Mai une fête des uns contre les autres. » Ajoutant, hier, lors d’un meeting dans l’Aisne : « Un candidat qui commence à diviser les travailleurs, à mettre d’un côté ceux qui seraient les “vrais” et ceux qui seraient les “faux”, vous imaginez ce que cela peut faire pour la conduite du pays ? »
Le recyclage des idées de la droite nationaliste
Certes, le Front national de Jean-Marie Le Pen avait créé un précédent nauséeux. C’était en 1988. Il souhaitait récupérer le mythe de Jeanne d’Arc. Normalement, c’est le 8 mai, jour où, en 1429, elle aurait délivré Orléans de l’occupation anglaise. Pour avoir une audience la plus large possible, le FN avait choisi le 1er Mai, pour « une Fête du travail et de Jeanne d’Arc ». La date tombait, comme par hasard, entre les deux tours de la présidentielle. Le FN n’était pas en réalité le précurseur d’une manipulation de ce type. À l’origine, le 1er Mai est né de la lutte syndicale américaine et du grand mouvement social pour conquérir la journée de huit heures enclenché le 1er mai 1886. La répression devait être d’une rare violence : trois syndicalistes tués, cinq autres condamnés à mort par pendaison. Le mouvement prendra par la suite une dimension revendicative sociale internationale. C’est alors que Pétain, le 1er mai 1941, à Commentry lançait une réécriture de l’histoire. L’activité des syndicats ayant été suspendue et leurs biens saisis, il fera de cette date « une Fête du travail et de la concorde sociale », tout en profitant du moment historique pour jeter au feu le Code du travail.
Ce rapprochement entre les postures sarkozyste et pétainiste s’éclaire d’un jour nouveau. Le pétainisme, c’est quoi ? Il s’agissait, dans les circonstances de l’Occupation, du recyclage par un fascisme à la française des idées de la droite nationaliste, réactionnaire, à la fois monarchiste, bonapartiste et maurrassienne. Il s’inscrit dans la confusion des pouvoirs législatif et exécutif, le rejet du multipartisme, le corporatisme, la suppression des syndicats et des corps intermédiaires, le populisme au service d’une révolution nationale, l’apologie des valeurs traditionnelles synthétisées dans le triptyque « Travail, Famille, Patrie », le rejet des élites, le culte de la personnalité et le catholicisme comme valeurs universelles de civilisation, la stigmatisation des responsables supposés de la défaite… Les immigrés de notre époque ? De vieilles idées de droite que Sarkozy ripoline à peine.
La musique des mots évoque des souvenirs : « Sarkozy, nous voilà ? » « J’ai tout donné à la France », a-t-il dit, il y a quelques jours. « Je fais à la France le don de ma personne », marmottait Pétain. « Aidez-moi », comme un refrain repris par le candidat UMP. Sarkozy n’entend-il pas « effacer l’héritage républicain » et du Conseil national de la Résistance, démolir l’État et le modèle social. L’affaire du 1er Mai sarkozyste révèle une cohérence d’ambition politique. Et un remodelage de la droite.

l'Humanité

23 avril 2012

ATTENTION à une lecture trop simpliste des résultats

1- l'extrême droite ne progresse pas et est même en régression :
2002 Le PEN : 16,68 % et MEGRET : 2,34 % + SAINT JOSSE 4,23 % soit : 23,35 %
2007 : LE PEN : 10,44 % + NIHOUS 1,15 % + DE VILLIERS 2,23 % soit 13,72 % Sarko prenait donc 9,53 % à l'ext droite
2012 : LE PEN 17,9 %, elle reprend donc 5 % à SARKOzY mais reste 6% en dessous de son total de 2002

En cette période de trouble profond de la société française, après 5 ans d'instrumentalisation de la xénophobie et des peurs de tous ordres par le gouvernement et les médias, avec une multitudes de faits divers exploitables dans ce sens (MERAT...), ce vote ne progresse donc pas contrairement aux discours qui utilisent ce repoussoir afin de maintenir le couvercle libéral. La bataille contre cette plaie nationale a donc commencé à porter ses fruits contrairement à ce que voudraient nous faire croire ceux (de droite comme de gauche!) qui instrumentalisent ce vote, pour faire taire une alternative réelle 

2- Le Front de Gauche est la force nouvelle qui émerge de ces élections faisant mieux que toute la Gauche non PS depuis longtemps;
2002 : HUE 3,37 % + BESANCENOT 4,25 % soit 7,62 %
2007 : BUFFET 1,93 % + BESANCENOT 4,08 % soit 6,01 %
2012 : MELENCHON 11,7% + POUTOU 1,2 % soit 12,9% % soit le double de son score. 
Sa bataille pleine bille sur le Front national et la droite a porté ses fruits en ramenant au vote des électeurs abstentionnistes et sans doute frontistes, sur des bases de classe ...

3- Le PS retrouve des électeurs mais les verts en perdent :
2002 : JOSPIN 16,18 % + TAUBIRA 2,32 % + CHEVENEMENT 5,33 % soit : 23,73 % MAMERE 5,25 %
Total Vert / PS : 29 %
2007 : ROYALE 25,87 % VOYNET 1,57 % + BOVE 1,32 % soit 2,89 % Total Vert / PS : 28,76 %
2012 : HOLLANDE 28,8 % JOLY : 2,5 %
Total Vert / PS : 31,3 %
A noter aussi qu'à gauche la bipolarisation médiatique a aussi provoqué encore du vote utile d'électeurs proche des idées du FDG !!!

4- Le total de la droite fluctue d'une élection à l'autre, c'est la force la plus instable :
2002 : CHIRAC 19,88 % + BAYROU : 6,87 % + MADELIN : 3,91 % + BOUTIN 1,19 % soit 31,86 %
2007 : SARKOZY 31,18 % + BAYROU : 18,57 % soit 49,75 %
2012 : SARKOZY 26,1 % + BAYROU : 8,8 % + DUPONT AIGNAN 1,8 % soit 36,7 %
Ce qui témoigne non de la "volatilité des électeurs", mais de leur recherche de solutions alternatives à la crise du capital... De toutes part, les citoyens se heurtent à des murs, ne doutons pas qu'ils trouveront une sortie.... non libérale... C'est bien pourquoi, il faut battre droite et extrême droite non sur la base d'un rejet ou d'un plus grande acceptabilité de son programme, mais sur des mesures authentiquement à Gauche, anti libérales et progressistes pour TOUS.... sinon, l'échec est possible ! le 6 mai ou un peu après...
Par Chéret Pierre, le 23 avril 2012 à 08:08

résultats  du premier tour par ville,région ou département

http://elections.interieur.gouv.fr/PR2012/index.html

18 avril 2012

Succès du meeting du 17 avril à Amiens

Plusieurs centaines de militants et de sympathisants ont investi la salle Valentin Haüy le temps d'une soirée pour débattre, se rencontrer, écouter de la musique, admirer des tableaux et entendre les cinq orateurs du Front de Gauche.




Contre l'extrême droite aucune voix ne doit manquer le 22 avril !
Marine Le Pen a déploré  « La résurrection du PCF avec son cortège de folie, de violence et d'anarchie ». Une fois encore, l'extrême droite montre son vrai visage, celui de la haine.
Si la poussée du Front de gauche donne de l'urticaire à Marine Le Pen, c'est parce que cette dynamique rend l'espoir à des milliers de Français quand le FN ne sait faire que surfer sur la désespérance populaire. Le Pen n'aime les ouvriers et tous les salariés de notre pays que lorsqu'ils sont divisés, résignés, abandonnés à leurs souffrances. Mais qu'ils relèvent la tête avec un parti qui les a toujours défendus et voilà que les diatribes anticommunistes les plus éculées ressortent du placard.
Le cauchemar du FN ne fait que commencer. Avec le Front de gauche, le PCF mettra tout en œuvre pour éjecter le plus loin possible le FN de la vie politique nationale. 
Le vote Jean-Luc Mélenchon sera, le 22 avril, le vote le plus efficace pour y parvenir. Mettre Marine Le Pen loin derrière le Front de gauche ce jour là, ce sera libérer l'espoir pour tout notre peuple.


14 avril 2012

Les élus de la Somme qui appellent à voter MELENCHON


à diffuser très largement !!!

11 avril 2012

7 avril 2012

Un député Front de Gauche pour la 1ère circonscription de la Somme !



Pierre Laurent : "Notre dynamique ne s’arrêtera pas au premier tour ! "