10 décembre 2011

Zéro pointé pour Sarkozy et Merkel


« Moi, les banques, je les ferme, et les banquiers, je les enferme ! » disait un ministre du Front populaire. On ne peut que constater qu'aujourd'hui les duettistes Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, à l'unisson avec les autres dirigeants européens, tiennent un tout autre discours et courbent l'échine devant les marchés.

Les marchés ont placé leurs hommes liges à la tête des gouvernements grec et italien mais aussi de la BCE. Les deux nouveaux chefs de gouvernement et le gouverneur de la BCE sont des anciens de la banque d'affaires Goldman-Sachs. Tous trois n'ont aucune légitimité populaire, ils n'ont pas été élus par les peuples à qui ils imposent une véritable saignée sociale en guise de plans d'austérité draconiens.

C'est un véritable coup d’État qu'opèrent les agences de notation pour le compte des marchés financiers. Après Moody's qui menace de dégrader la note de la France, c'est au tour de l'agence américaine Standard & Poor's de mettre sous « surveillance négative » quinze pays européens, dont la France et l'Allemagne.

La ministre italienne, Elsa Fornero, soit-disant l'une des principales « expertes » en matière de retraites, a éclaté en sanglots au beau milieu d'une phrase où elle soulignait combien le durcissement du système actuel lui avait « coûté psychologiquement ». C'est justement le terme de « sacrifices » qui est resté en travers de la gorge de la ministre, lors de la conférence de presse d'annonce des nouvelles mesures d'austérité italiennes. Même les plus libéraux des petits soldats à la solde des marchés reconnaissent la cruauté et l'injustice des mesures qu'ils infligent à leurs peuples, répondant aux diktats des intérêts du capital.

C'est une toute autre politique qu'il faut mettre en œuvre !

Le Parti communiste français, le Front de gauche et leur candidat commun à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, proposent :
  • une autre répartition des richesses et le SMIC à 1 700 euros bruts pour rétablir un niveau de vie décent pour tous,
  • la mise au pas des grandes banques qui alimentent la crise et la création d’un pôle financier public au service du bien commun,
  • la mise en place d’un contrôle citoyen sur la dette publique illégitime et un moratoire des remboursements.

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