"Dans
le contexte actuel, nous considérons qu'un "coup de pouce" n'est pas la
meilleure solution pour augmenter le pouvoir d'achat compte tenu de ses
effets sur le coût du travail et donc l'emploi", a déclaré Myriam El
Khomri aux partenaires sociaux lors d'une réunion de la Commission
nationale de la négociation collective (CNNC) sur le Smic.
Les réactions syndicales sont cinglantes. "Le gouvernement continue
comme s'il ne s'était rien passé", a fustigé Jean-Claude Mailly, numéro
un de Force ouvrière, en faisant référence au vote sanction de ces
dernières élections régionales. C'est "affligeant", a réagi Pascal
Debay, représentant de la CGT à la CNNC. De son côté, Marie-Alice
Médeuf-Andrieu (FO) a dénoncé une "posture" de l'exécutif, qui "ne
satisfait que la partie patronale", alors que "les salariés sont en
souffrance". "Leur pouvoir d'achat n'est pas la priorité du
gouvernement".
L'exécutif n'a plus accordé de "coup de pouce" au Smic depuis le 1er juillet 2012. Au lendemain de l'élection de François Hollande, le salaire minimum avait été revalorisé de 2%, au lieu de 1,4%.
L'exécutif n'a plus accordé de "coup de pouce" au Smic depuis le 1er juillet 2012. Au lendemain de l'élection de François Hollande, le salaire minimum avait été revalorisé de 2%, au lieu de 1,4%.
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