29 mai 2014

Réforme territoriale : changer d'objectifs, d'ambition et de méthode


VERS UNE RÉPUBLIQUE NOUVELLE
La République est à refonder. Notre pays connaît une crise démocratique profonde qui affecte toutes les institutions. Cette crise est le produit des politiques libérales menées depuis des années, confinant de plus en plus les pouvoirs publics au renoncement et à l’impuissance, cédant toujours plus de pouvoir aux logiques des grandes puissances financières.
Cette crise grave appelle un grand mouvement de renouveau démocratique dont notre peuple doit être l’auteur. Pas de changement possible de nos institutions démocratiques sans démocratie, sans consultation des Français. Toute réforme d'ampleur doit être soumise à la ratification populaire par référendum. Notre exigence pour cette réforme des institutions est claire : renouveau démocratique et relance des politiques publiques plus justes et plus efficaces.
La dérive autoritaire en cours. L'oligarchie financière, avec les forces politiques qui veulent bien la servir ont organisé le  déclin de l'efficacité de l'action publique. Dans tous les pays d’Europe, on a ainsi cherché à réduire leur nombre et donc leur capacité d’action, sous couvert d’économies d’une part et de compétitivité d’autre part.

Ce que nous combattons

1. L’austérité qui impose des réductions de budgets pour les collectivités locales en affaiblissant les investissements comme la réponse aux besoins de la population et la garantie des droits humains fondamentaux.
2. Le culte de la compétition acharnée entre les territoires qui conduit à vouloir mettre les institutions publiques au service des projets des décideurs économiques, en les faisant fonctionner sur un mode managérial et technocratique.
3. La volonté affichée de réduire aveuglément le nombre des représentants du peuple et l’idée selon laquelle la démocratie coûterait trop cher et prendrait trop de temps.
4. La réduction insensée des budgets publics. Promettre l’efficacité, promettre une plus grande égalité et ne pas se donner les recettes nécessaires à l’action, c’est se condamner à l’échec.
5. La mort programmée de la décentralisation qui conduit à une recentralisation sur un État lui-même resserré et qui n’en finit pas d’abdiquer de ses responsabilités.

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