31 janvier 2013

Goodyear: le gouvernement ne peut pas rester l'arme au pied

Depuis 6 ans, les salariés de Goodyear Amiens sont mobilisés pour maintenir tous les emplois et le site de production dans notre département qui compte 12% de chômeurs, soit 3 points de plus qu’au niveau national.

Aujourd’hui, avec un cynisme et une arrogance scandaleuse, le groupe américain riche de plus de 50 sites dans le monde vient d’annoncer la fermeture de l’entreprise amiénoise en argumentant l’échec des négociations par l’irresponsabilité des salariés et de leurs représentants. C’est purement honteux !

Les élus-e-s communistes et l’ensemble des militants-e-s du PCF dénoncent les propos scandaleux de la direction de Goodyear. Cette décision n’a que pour seul objectif de délocaliser sa production de pneus pour suivre les constructeurs automobiles comme Renault et répondre à l’appétit de ses actionnaires.

Ce groupe américain, tout en continuant à verser des dividendes à ses actionnaires s’apprête à jeter 1250 salariés et leur famille dans le chômage et la précarité de vie, au nom de la compétitivité et en toute impunité. 

C’est honteux et inacceptable !

Les plans sociaux, délocalisation, fermetures frappent toutes les industries avec leurs conséquences sur les PME TPE, sans réelle réaction du gouvernement qui reste l’arme au pied.

Comme l’exigent les parlementaires communistes et Front de Gauche, il est maintenant urgent que l’Etat prenne la mesure de la dureté de l’attaque des grands groupes financiers comme Mittal, Butler, PSA, Renault et maintenant Goodyear contre les emplois industriels et fasse voter des lois contre les licenciements boursiers.

Les élu-e-s communistes et les militant-e-s du PCF agiront sur tous les front des luttes avec les salariés de Goodyear et leurs représentants pour faire reculer ce nouveau plan de casse de l’emploi industriel comme nous l’avons fait durant les 6 dernières années.

Dans les institutions et dans la rue, à Amiens comme à Paris nous porterons :

-          Le projet des Goodyear de ré industrialisation du site d’Amiens sans perte d’emplois 
-          L’adoption de la loi contre les licenciements boursiers ; la gauche est majoritaire, il faut la faire…
-          L’attribution de droits nouveaux aux salariés dans l’entreprise afin que soit entendu des logiques de développement industriel et d’emploi  à contrario des logiques financières des actionnaires

Nous apportons aujourd’hui, dans la suite logique des luttes menées ensemble, notre détermination, notre combativité et notre solidarité aux salariés de Goodyear.

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