7 novembre 2012


Le coût du capital : une facture beaucoup trop salée pour le peuple

A longueur d’antenne le patronat se lamente sur le coût du travail, ses poches seraient vides il serait au bord du gouffre et de la faillite. Quelques journalistes économiques forts dociles leur expriment leur compassion et si ça ne suffit pas on rappelle les vieux de la vieille (Elkabach, Duhamel, De Closets…) la larme à l’œil et prêts à réclamer des sacrifices aux salariés, aux retraités, aux chômeurs.

Qu’en est-il en réalité ?

En 2011 :
·         40 milliards d’euros ont été versés aux actionnaires du CAC 40
·         60 milliards d’euros ont été accordés au patronat au titre de l’aide publique aux entreprises (subventions, exonération de cotisation)
·         50 milliards d’euros d’évasion fiscale (l’évaluation la plus haute se situe à 80 milliards d’euros)

C’est le capitalisme qui coûte cher, le travail lui ne fait que produire des richesses matérielles et intellectuelles.

Le gouvernement élu par le peuple de Gauche cherche désespérément 30 milliards pour équilibrer son budget. Il faut croire que les larmes capitalistes l’ont profondément ému puisque Jean-Marc Ayrault a décidé de faire porter l’essentiel de l’effort économique sur les salariés et leurs familles.
Crainte ou soumission de la part du Parti Socialiste qui oublie bien vite les 4 millions de voix du Front de Gauche et les millions d’autre voix de gauche qui attendaient une politique de progrès social ?
En 1981 la politique de progrès social avait été menée jusqu’en 1983, jusqu’à ce que le Parti Socialiste oublie le peuple et se convertisse au libéralisme … En 1986 Chirac devenait Premier Ministre à l’issue des législatives victorieuses de la Droite.

Aucun commentaire: