Le coût du capital : une facture beaucoup trop salée
pour le peuple
A longueur d’antenne le patronat se lamente sur le coût
du travail, ses poches seraient vides il serait au bord du gouffre et de la
faillite. Quelques journalistes économiques forts dociles leur expriment leur
compassion et si ça ne suffit pas on rappelle les vieux de la vieille
(Elkabach, Duhamel, De Closets…) la larme à l’œil et prêts à réclamer des sacrifices
aux salariés, aux retraités, aux chômeurs.
Qu’en est-il en réalité ?
En 2011 :
·
40 milliards d’euros ont été versés aux
actionnaires du CAC 40
·
60 milliards d’euros ont été accordés au
patronat au titre de l’aide publique aux entreprises (subventions, exonération
de cotisation)
·
50 milliards d’euros d’évasion fiscale (l’évaluation
la plus haute se situe à 80 milliards d’euros)
C’est le capitalisme qui coûte cher, le travail lui ne
fait que produire des richesses matérielles et intellectuelles.
Le gouvernement élu par le peuple de Gauche cherche
désespérément 30 milliards pour équilibrer son budget. Il faut croire que les
larmes capitalistes l’ont profondément ému puisque Jean-Marc Ayrault a décidé
de faire porter l’essentiel de l’effort économique sur les salariés et leurs
familles.
Crainte ou soumission de la part du Parti Socialiste qui
oublie bien vite les 4 millions de voix du Front de Gauche et les millions d’autre
voix de gauche qui attendaient une politique de progrès social ?
En 1981 la politique de progrès social avait été menée
jusqu’en 1983, jusqu’à ce que le Parti Socialiste oublie le peuple et se
convertisse au libéralisme … En 1986 Chirac devenait Premier Ministre à l’issue des
législatives victorieuses de la Droite.
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