Plus
de 500 personnes étaient rassemblées lundi soir à Villejuif afin de
protester contre la décision de la nouvelle majorité hétéroclite et du
maire UMP de la ville de "dénommer" le parvis Georges Marchais qui
honorait depuis 2013 la mémoire de l’ancien secrétaire général du PCF.
"Grace à Georges Marchais, la population de
Villejuif a pu accueillir Nelson Mandela dont les paroles de
remerciement résonnent encore dans le gymnase Romain Rolland" a déclaré Olivier Marchais au côté de sa mère Liliane et entouré de sa famille,
devant une foule compacte composée de militants communistes de longue
date, compagnons de route de l’ancien secrétaire général du Parti
communiste, mais aussi de beaucoup de jeunes
et d’habitants de tous horizons politiques attachés à la mémoire de
leur commune, ainsi que de personnalités politiques et d'élus locaux
comme, entre autres, le député socialiste Jean-Yves Le Bouillonnec, la sénatrice PCF Laurence Cohen, l'ancienne sénatrice PCF Hélène Luc, l'ex-maire (PCF) Claudine Cordillot qui avait inauguré le parvis Georges-Marchais en 2013, Dominique Adenot le maire PCF de Champigny-sur-Marne...
Plus étonnant, certains élus UDI de la nouvelle majorité
municipale de Villejuif avaient tenu à marquer par leur présence, leur
opposition à la décision "délibérément anticommuniste" du maire.
L'émotion suscitée par ce déni de mémoire s'explique
notamment par le fait que les habitants de la ville n'ont pour leur part
pas oublié qu'ils doivent à Georges Marchais, leur député durant près
d’un quart de siècle, de nombreux équipements collectifs, la
construction du lycée Darius Milhaud, l'arrivée dans leur commune de la
ligne 7 du métro ou encore la couverture de l'A6B...
Ainsi, toutes les personnes réunies ce lundi soir
avaient à cœur de porter un coup d'arrêt aux provocations du maire qui,
depuis sa récente élection, s'est déjà illustré avec de nombreuses
provocations du même genre, supprimant les subventions à plusieurs
associations, ou bien interdisant un rassemblement pour la paix.
La décision prise le 17 décembre par le conseil
municipal de débaptiser le parvis Georges-Marchais pour le renommer
parvis Georges Mathé ne passe pas !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire