4 janvier 2015

Villejuif : forte mobilisation populaire pour rendre sa place à Georges Marchais

Plus de 500 personnes étaient rassemblées lundi soir à Villejuif afin de protester contre la décision de la nouvelle majorité hétéroclite et du maire UMP de la ville de "dénommer" le parvis Georges Marchais qui honorait depuis 2013 la mémoire de l’ancien secrétaire général du PCF.
"Grace à Georges Marchais, la population de Villejuif a pu accueillir Nelson Mandela dont les paroles de remerciement résonnent encore dans le gymnase Romain Rolland" a déclaré Olivier Marchais au côté de sa mère Liliane et entouré de sa famille, devant une foule compacte composée de militants communistes de longue date, compagnons de route de  l’ancien secrétaire général du Parti communiste, mais aussi de beaucoup de jeunes et d’habitants de tous horizons politiques attachés à la mémoire de leur commune, ainsi que de personnalités politiques et d'élus locaux comme, entre autres, le député socialiste Jean-Yves Le Bouillonnec, la sénatrice PCF Laurence Cohen, l'ancienne sénatrice  PCF Hélène Luc, l'ex-maire (PCF) Claudine Cordillot qui avait inauguré le parvis Georges-Marchais en 2013, Dominique Adenot le maire PCF de Champigny-sur-Marne...
Plus étonnant, certains élus UDI de la nouvelle majorité municipale de Villejuif avaient tenu à marquer par leur présence, leur opposition à la décision "délibérément anticommuniste" du maire.


L'émotion suscitée par ce déni de mémoire s'explique notamment par le fait que les habitants de la ville n'ont pour leur part pas oublié qu'ils doivent à Georges Marchais, leur député durant près d’un quart de siècle, de nombreux équipements collectifs, la construction du lycée Darius Milhaud, l'arrivée dans leur commune de la ligne 7 du métro ou encore la couverture de l'A6B... 
Ainsi, toutes les personnes réunies ce lundi soir avaient à cœur de porter un coup d'arrêt aux provocations du maire qui, depuis sa récente élection, s'est déjà illustré avec de nombreuses provocations du même genre, supprimant les subventions à plusieurs associations, ou bien interdisant un rassemblement pour la paix.
La décision prise le 17 décembre par le conseil municipal de débaptiser le parvis Georges-Marchais pour le renommer parvis Georges Mathé ne passe pas !

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