3 mai 2012


Dimanche, c'est le vote du peuple, ça tranche, terminé, il n'est plus président
Jean-Luc Mélenchon qui a fait 11,10 % au premier tour, a estimé : "On est bien parti pour avoir un bon résultat dimanche et atteindre notre objectif, qui est de sortir M. Sarkozy et voilà que si c'est François Hollande, ça m'a l'air de faire un président tout à fait digne, non ? Jusqu'à lundi, il y aura un devoir de réserve à l'égard des critiques [vis-à-vis de François Hollande]. D'ici à dimanche, il ne faut pas compter sur moi pour rendre plus difficile la manœuvre d'éjection de Nicolas Sarkozy. On a des comptes à régler avec celui-là. Mon énergie, c'est à lui que je la réserve. Dimanche, c'est le vote du peuple, ça tranche, terminé, il n'est plus président."

"Nous venons de vivre 15 jours absolument infects, a encore ajouté M. Mélenchon. On n'a jamais vu ça ! A faire de la propagande haineuse pour opposer les Français les uns aux autres, et il a encore recommencé ce soir, d'une manière un peu tordue, à sous-entendre que, dès lors qu'on a un musulman en face de soi, il y a un problème. Sur ce point, j'ai retrouvé dans la bouche de François Hollande des arguments que j'ai utilisés. J'en étais très content. Qu'est-ce qui lui permet de dire que quelqu'un, parce qu'il a telle religion, va avoir un comportement communautaire ? Il n'a pas un comportement communautaire, lui, de petit Blanc insolent, raciste ? J'ai dit un mot de trop, mais je trouve qu'il finit aussi mal qu'il a commencé la quinzaine. C'est bien parti. Cétait un bon moment de la campagne. Ça faisait plaisir de voir Sarkozy se faire plier comme ça. J'aurais aimé le faire moi-même."
Raphaëlle Besse Desmoulières
"Le Monde"

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