27 octobre 2008


La crise financière a déjà des conséquences énormes. Nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle grande dépression mondiale. Depuis des années, nous vivons une très grave crise sociale, faite de chômage, de précarité, de bas salaires, et de reculs de tous nos droits sociaux.
Dix fois, on nous a annoncé « le bout du tunnel».
Mais tout s’aggrave.
On nous parle de « moraliser le capitalisme ». Autant vouloir apprivoiser un requin. C’est le système lui-même qui est en cause. Un système obsédé par les profits, la rentabilité et l’enrichissement sans limite de quelques uns au détriment du développement de chacun.
Un système qui va de crises en crises : sociale, alimentaire, écologique, financière…
Un système qui nourrit des tensions et des conflits de plus en plus graves.
Ce qui se passe aujourd’hui n’a rien à voir avec une prétendue « dérive » du capitalisme.
C’est son aboutissement logique.
A force d’orienter tout l’argent possible vers la finance et la spéculation, l’économie réelle est asphyxiée. Et ça finit nécessairement par exploser.
Il faut faire autrement, changer de logique en commençant à transformer profondément le capitalisme. Plutôt que la Bourse, il faut privilégier la vie.
Et si on considérait par exemple l’augmentation des salaires, l’éducation et la recherche, le développement et l’amélioration des Services Publics, toutes les dépenses utiles aux femmes et aux hommes comme des solutions plutôt que des problèmes ?
Le Parti Communiste met des propositions en débat. Il appelle tous les citoyens à en débattre avec les forces de gauche qui le souhaitent et à se mobiliser tous ensemble pour exiger immédiatement de vraies solutions à la crise.

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