La
déclaration d’amour du Premier ministre à la culture sonne comme un
aveu d’échec de la politique culturelle mené par le gouvernement. Ainsi
il reconnait que l’accord sur l’assurance chômage imposé par le Medef ne
règle en rien le régime des intermittents du spectacle et il annonce le
maintien des crédits du spectacle vivant alors qu’ils ont été gravement
laminés par la politique d’austérité qu’il persiste à poursuivre.
Tout
cela sent le désarroi et l’improvisation même si ces quelques reculs
sont à mettre au crédit du combat admirable mené par les intermittents.
Mais les propositions concrètes du gouvernement ne règlent rien : il
persiste à vouloir agréer l’accord et les mesures annoncées et financées
par l’Etat sont une sérieuse entorse à la solidarité
interprofessionnelle. Les artistes et les techniciens du spectacle ne
demandent pas l’aumône, ils veulent la reconnaissance par la nation de
leur rôle social.
Le
PCF et ses élus réitèrent leur volonté que le gouvernement n’agrée pas
l’accord et que s’ouvrent de nouvelles négociations qui tiennent
comptent des propositions du comité de suivi.
M. le premier Ministre
cessez d’opposer les français entre eux, ils ont tous des droits qu’il
faut respecter.
Alain Hayot, délégué national du PCF à la culture